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lundi 31 janvier 2011

Me revoilà!


Après un mois d’absence, le blog revit enfin! Le mois de janvier est passé très vite: de nouveaux enfants à intégrer, d’autres qui viennent plus souvent, une séance Graine de savoirs à préparer, toujours du matériel à fabriquer, le suivi des enfants, cela représente déjà beaucoup. Et à cela, il faut ajouter l’activité autour de notre projet d’école: une formation au «fund raising» par une maman dont c’est le métier, des rendez-vous en mairie, sans compter la petite baisse de forme du mois de janvier, voilà qui explique l’absence prolongée de billets ce mois-ci.

Mais j’ai bien travaillé ce week-end à réparer tout cela: 29 billets, 30 avec celui-là!
Si vous vous voulez suivre la progression, je vous conseille de commencer par le billet du 2 janvierpuis de continuer à lire dans l’ordre chronologique en cliquant sur suivant à la fin de chaque billet.
Je n’ai pas non plus été très assidue dans la réponse aux commentaires faits sur la dernière livraison de billets, mais je vous remercie des petits mots chaleureux que vous avez laissés.

Bonne lecture!

vendredi 28 janvier 2011

Escalier marron pour Liv


Liv était contente aujourd’hui: je lui ai présenté l’Escalier Marron. La joie se lisait sur son visage.
Nous verrons lundi si elle accepte d’y revenir seule.


Et barres rouges et bleues pour Pauline


Après l’Escalier Marron de Liv, ce matin, j’ai présenté les Barres Rouges et Bleues à Pauline cet après-midi. Elle attendait cela avec impatience et n’a pas rechigné à mettre toutes les barres en ordre, maintenant que l’exercice est maîtrisé avec les Barres Bleues. J’ai eu l’impression que cela était plus facile avec les sections colorées.
La voilà en pleine action. Une succession de clichés qui montrent le déroulement de son travail.



Ensuite, j’ai pris les 3 premières barres et nous avons fait la leçon en 3 temps: 1, 2 , 3. Comme presque toujours, ces 3 premiers chiffres sont acquis, nous les reverrons lundi et passerons à 4, 5 ,6.

Calligraphie


Thérèse et E. progressent tous les deux dans leur apprentissage des lettres. E. après une petite période de régression accroche maintenant bien le son des lettres et arrive à déchiffrer des petits mots avec les lettres qu’il connaît vraiment très bien: papa, papi, popi, pipe...
Thérèse mémorise très bien les lettres et arrive à décomposer quelques mots simples comme lac ou sac que nous écrivons avec le Grand Alphabet.
  1. E.et Thérèse aiment beaucoup toucher les lettres. Je leur ai donc proposé la calligraphie. E. s’y est adonné avec une joie évidente et nous sommes passés à la 2ème ardoise pour le p et le o.
Thérèse, elle, manquait de confiance en elle. Il a fallu que je lui dessine les lettres sur l’ardoise pour qu’elle accepte de les tracer, d’un geste beaucoup moins délié que celui qu’elle produit lorsqu’elle touche les lettres rugueuses qu’elle adore. Je suis sûre qu’avec le temps, elle prendra confiance et progressera.



mercredi 26 janvier 2011

Graines de savoir


Aujourd’hui, j’ai fait une séance que j’avais en préparation depuis longtemps: une série d’expériences baptisées «états et propriétés de la matière».
Après avoir constaté ensemble qu’un même objet pouvait être réalisé en différentes matières et que plusieurs matières pouvaient composer un même objet, nous avons abordé les propriété des différents états.
Les enfants ont compris ce qu’était un solide, un liquide, un gaz. Ils ont exploré les caractéristiques des solides et des liquides: dureté, friabilité, opacité, malléabilité, viscosité, miscibilité, conductivité électrique ou thermique, flottabilité, densité...
Deux groupes ont pu travailler en autonomie quasi complète en lisant les feuilles d’expériences. J’ai lu les expérience pour le 3ème groupe d’enfants.
Nous avons terminé ensemble par l’observation des changements d’états de la cire et de l’eau sur la flamme d’une réchaud à alcool ainsi que par l’expérience de la viscosité.
A défaut d’expliquer toutes les expériences, voici quelques images.



mardi 25 janvier 2011

Paires de boutons


Hier soir, j’ai cousu deux petits sacs. L’un a reçu des objets pour un sac à mystère thématique (objets de bureau), le second, des paires de boutons.
La mise en paire est une activité très formatrice et qui intéresse beaucoup les petits.
Les plus grands qui maîtrisent le concept pourront s’amuser à reconstituer les paires de manière purement tactile


barres bleues


J’ai présenté les barres bleues à 2 enfants de la classe ainsi qu’à Thérèse. Seul problème: ils ne reprenaient pas spontanément le matériel. J’ai suggéré maintes fois à l’une et l’autre des 3 filles de le reprendre - sans succès.
Pour chacune des 3, l’activité paraissait difficile. Les barres sont encombrantes, il faut arriver à gérer le matériel dans l’espace... Le temps passait et les barres prenaient la poussière.
Pourtant, les 3 enfants étaient prêts. Manque de confiance en soi et de normalisation expliquaient ce délaissement. J’ai donc demandé à chacun des enfants de reprendre le matériel, tout en écoutant leurs réticences, leurs craintes et en proposant de rester à côté d’elles.
Cela a marché pour chacune des 3, à mon grand soulagement! Il a parfois fallu faire des compromis. Pour Pauline, accepter de mettre en place la grande barre immédiatement et de ne mélanger que les 9 autres. Pour Eloïse, l’aider à sortir les barres et rester près d’elle un moment...
J’ai commencé ce travail avec Pauline depuis un moment et elle fait maintenant ses barres avec plaisir. Cet après-midi, elle a même passé beaucoup de temps à les aligner parfaitement. L’exercice est maintenant maîtrisé (avec les 10 barres mélangées) et nous allons pouvoir passer aux barres rouges et bleues.




Thérèse, elle, commence à mettre les objets par 2, de manière très contrastée, comme elle avait fait pour les cubes. Elle a du mal à les organiser tous alignés à gauche et a besoin de mon aide pour cela.


lundi 24 janvier 2011

Lundi musical


Ce lundi, les enfants ont eu une surprise à la fin de la séance!
D’abord, il y a eu les 2 heures de travail à la suite du temps collectif. Les enfants ont fait de belles activités.



A 11h30, Maëlle est arrivée tandis que les enfants finissaient de ranger leur activité. Sur la ligne, elle leur a présenté le violon.
Tous les matins, depuis la rentrée, je passe l’Hiver de Vivaldi pendant le temps de rangement. Lorsque les enfants sont sur la ligne, nous prenons le temps d’écouter plus particulièrement le 2ème ou le 3 ème mouvement. Le 2ème est particulièrement accessible: il évoque la pluie qui tombe alors qu’on est bien au chaud. Le 1er violon joue la mélodie à l’archet tandis que les seconds violons jouent pizzicato une partition qui évoque les gouttes de pluie qui tombent du toit. Le 3ème mouvement évoque la marche et la chute sur la glace, une course effrénée pour éviter le piège de la glace qui se rompt et enfin les vents d’hiver qui se déchaînent.
Lors de nos écoutes, nous avons nommé les instruments et sorti la nomenclature des instruments à cordes. Lorsque j’ai découvert que Maëlle possédait un violon et savait en jouer, je l’ai immédiatement invitée à nous le présenter.
L’archet, le violon, les cordes, le chevalet, le son, les cordes frottées et pincées, voilà ce qu’ils ont découvert. Après la démonstration, ils ont pu toucher et essayer avant de terminer par un petit jeu d’écoute.



vendredi 21 janvier 2011

Une activité pour l'éducation de la volonté


Récemment, je lisais un post sur le blog de Susan Dyer, The Movable Alphabet. Cette éducatrice faisait le constat que de nombreux enfants autour de 4 ans éprouvent une grande difficulté à choisir une activité et tournent dans la classe sans parvenir à choisir.
Susan Dyer conseille une activité qu’elle nomme «fetching and pairing». Le principe est très simple et peut être réalisé avec de nombreux matériels. Je l’ai montré à Pauline avec un tiroir du cabinet de géométrie. Le tiroir est posé sur un tapis. Un 2ème tapis est déroulé à l’autre bout de la classe ou alors, on utilise une table. J’ai demandé à Pauline d’y apporter toutes les formes du tiroir, ne gardant sur mon tapis que les cadres.
Ensuite, j’ai donné à Pauline un petit plateau, j’ai pointé un cadre avec une baguette chinoise et demandé à Pauline de me rapporter dans son plateau la forme correspondante.


L’exercice possède de nombreux avantages: il fait travailler les enfants dans le mouvement, ce qui est important, à leur âge. Ensuite, il demande à l’enfant de faire un choix. Face à la table ou au tapis, il est seul pour décider quel objet ramener. Puis, lorsqu’il revient, il peut constater la pertinence ou non de son choix et repartir chercher un autre objet si son premier choix ne convenait pas. 
Susan Dyer indique que ce choix permet à l’enfant de progresser dans l’éducation de sa volonté. Lorsque l’enfant de cet âge répond à l’éducateur qu’il «ne sait pas quel matériel prendre», il dit la vérité. Il n’a pas encore suffisamment de maturité pour accéder tout le temps au choix de son activité. Exercer son choix dans un cadre circonscrit lui permet de s’approprier cet acte, d’en mesurer les conséquences et d’avancer dans la voie de l’éducation de la volonté qui mène à la véritable liberté.
D’ailleurs, j’ai constaté que juste après la présentation de cet exercice, Pauline avait une conscience très claire de ce qu’elle voulait faire et qu’elle a enchaîné les activités sans que j’ai besoin de m’occuper d’elle.

Cet exercice a encore un avantage non négligeable: il permet aux enfants de reprendre des matériels négligés et de se les approprier.
 
Lorsque l’enfant a compris le principe avec l’éducateur, on peut proposer à 2 enfants qui s’ennuient de travailler ensemble. C’est ce que j’ai fait avec Liv et Pauline. Elles ont beaucoup aimé travailler ensemble. Malheureusement, il y avait beaucoup d’enfants dans la classe aujourd’hui, avec lesquels j’avais à travailler. Or, au bout d’un moment, l’activité a dégénéré car elles n’ont pas su y mettre fin. Il faut donc que je veille à être disponible lorsqu’elles font cette activité pour repérer le moment où leur temps de concentration est dépassé et les aider à y mettre fin pour passer à autre chose (Susan Dyer a d’ailleurs un très bon article à ce sujet.)



Contemplation


Aujourd’hui, sur la ligne, j’ai montré aux enfants des tableaux d’Archimboldo. Une activité liée à l’hiver, à Vivaldi dont nous écoutons l’Hiver pendant le temps de rangement (un siècle les sépare, tout de même!) et aux agrumes. Nous avons en effet étudié plus particulièrement l’hiver dont le cou est orné d’un citron (cédrat?) et d’une orange.
Après le temps de ligne, la revue dans laquelle se trouvaient de nombreuses reproduction était disponible sur l’étagère des Arts. Yasmine est allée la prendre et a observé plusieurs tableaux pendant un long moment. En l’observant, j’ai pensé à la réflexion d’un papa en réunion sur la création de l’école. Il demandait si l’école Montessori donnait à l’enfant le temps de la contemplation. Définitivement, oui!


mardi 18 janvier 2011

Apprentissage autonome en géographie


Clémence commence à travailler les nomenclatures de géographie, même si je ne lui ai pas encore fait les Grands Récits qui devraient précéder. Clémence pose beaucoup de questions sur la terre et les planètes. J’ai donc commencé à mettre à sa disposition les premières pochettes de géographie ainsi qu’une nomenclature sur les planètes du système solaire.
Aujourd’hui, elle a pris seule le troisième livret qui parle des pôles, de l’équateur et des hémisphères. Pour mieux comprendre le texte du livret, elle a sorti les globes et observé et touché ce qui était décrit et dessiné dans le livret.


lundi 17 janvier 2011

Le 1er son des mots


Voici une activité que j’ai préparée hier en m’inspirant d’un album canadien et qui vise un double objectif: aider la maturation de la conscience phonologique et aider la mémorisation des lettres. En effet, dans la classe, j’ai à la fois des enfants comme Eloïse qui mémorisent très rapidement les lettres mais n’ont pas encore développé la conscience phonologique et des enfants comme Pauline ou Liv qui entendent très bien les sons mais mémorisent plus lentement les lettres.
L’activité est simple à préparer: j’ai choisi des images d’objets commençant par les lettres/sons à travailler. Pour cela, j’utilise ma banque d’image du Père Castor: j’ai scanné et classé toutes les images de l’imagier. Au verso des images ainsi préparées, j’ai imprimé l’image de mes lettres mobiles (parfois un peu réduites vu le format des cartes).
Ensuite l’exercice est tout simple: je prends une carte, par exemple «orange». L’enfant la nomme, cherche le son qu’il entend au début et va chercher la lettre qui correspond dans le Grand Alphabet. J’ai présenté l’exercice à Pauline et Eloïse en même temps. Elles ont travaillé chacune à leur tour.
Ensuite, il n’y a qu’à retourner la carte pour l’auto-correction.


Les jours suivants, Pauline a repris ce travail seule ou avec moi.


Division


La division, voilà un mot magique pour Clémence! Voilà longtemps qu’elle attendait de savoir faire cela. En formation, j’ai appris que l’enfant doit être suffisamment mature pour aborder cette opération. En effet, il doit comprendre que chacun aura la même part quoi qu’il arrive. Sur ce point, elle me semblait prête et la suite a montré que mon appréciation était correcte.
Comme il se doit, les premières divisions se font avec le matériel des perles.
J’ai donné à Clémence un grand plateau et l’ai priée d’aller chercher sur le tableau des symboles de quoi former 4639 (à ce stade, l’enfant est capable de le faire. Il n’en serait pas de même au stade de la Soustraction). Puis, elle est allée chercher les quantités correspondantes à la banque.
J’ai alors sorti 3 petits plateaux (idéalement, ils devraient être verts unis; il faudrait que j’arrive à trouver le temps de les bomber...) auxquels elle a donné de noms. Nous étions maintenant prêtes à commencer.


« Tu as 4639 dans ton plateau. Maintenant, tu vas diviser cette quantité entre tes 3 amis. Diviser, c’est donner à chacun exactement la même quantité. Chaque fois que tu donnes quelque chose à un plateau, tu dois donner exactement la même chose aux 2 autres plateaux.»
Jusqu’à présent, nous avons donné à l’enfant la très bonne habitude de toujours commencer par les unités. Cette fois-ci, nous prévenons l’enfant: «pour la division, c’est particulier: on ne commence pas à distribuer les unités, mais les plus grandes catégories, donc, ici, les milliers.»

Clémence commence donc à distribuer: un millier à chacun des 3 plateaux. Il reste un millier. Ici, Clémence m’a tout de suite prouvé que je ne m’étais pas trompée: «Je ne peux pas le distribuer, il n’y en a qu’un!» . Elle s’apprêtait à le laisser sur son plateau, «pour elle». J’ai expliqué que nous devions tout distribuer, autant que ce serait possible. Comment faire pour distribuer ce millier?
L’idée du change est vite venue, nous avons maintenant l’habitude. Clémence a alors pu commencer la distribution des 16 centaines qu’elle avait. Au bout de 5 distributions, il reste une centaine. Cette fois-ci, pas besoin d’explication Clémence file la changer à la banque et continue à distribuer ses 13 dizaines. Au bout de 4 distributions, il lui en reste une qu’elle change en unités qu’elle distribue avec les 9 autres. Au bout de 6 distributions, il reste une perle.
«Pouvons-nous la changer contre quelque chose de plus petit?» 
  1. -«non.»
  2. - «Alors, comme nous ne pouvons ni la distribuer ni la changer, nous la gardons. Cette quantité que nous n’avons pas pu distribuer s’appelle le reste.



Pour cette première présentation, nous allons faire compter ce qu’il y a dans chaque plateau et chercher les petits symboles correspondants. Ainsi, l’enfant vérifie que chaque plateau a bien reçu la même quantité.


Nous disons alors à l’enfant une phrase qui a une importance capitale pour la suite du travail sur les divisions (grande division, division décimale ou de fractions): «le résultat d’une division, c’est ce qu’a reçu, ou ce qu’aurait reçu une unité.»
Nous convenons avec l’enfant que chaque plateau représente bien une unité (une personne, dans le cas présent) et prenons donc le résultat d’un seul plateau. Nous écrivons l’opération avec les symboles sur la table et donnons le vocabulaire: dividende, diviseur, quotient et reste.


Contrairement à la multiplication où nous avions écrit le multiplicateur en noir, le diviseur est ici noté en vert

dimanche 16 janvier 2011

Bilan du dimanche


Je suis tombée du lit à 7h30, ce matin. Réveillée vers 6h, impossible de me rendormir, je pensais à tout ce que j’avais à faire. J’ai fini par me lever et j’ai commencé à travailler tranquillement dans la maison silencieuse.
Au bout de la journée, j’étais assez satisfaite de mon travail: reliure d’une vingtaine de livrets de géographie, impression et reliure du cahier d’orthographe et du recueil de textes pour Clémence, fabrication de 2 nouveaux cahiers pour Clémence (les siens sont pleins), fin de la fabrication des nomenclature du corps, fabrication d’une nomenclature des planètes, impression et plastification de 5 nouveaux jeux de lettres mobiles pour compléter ma boite, fabrication du «cycle de la vie d’une femme», fabrication d’une activité pour travailler le 1er son des mots (voir billet de demain).
Bilan: je suis contente d’avoir fait tout ça, mais je termine la journée un peu fatiguée. pas très bon pour recommencer la semaine demain....

samedi 15 janvier 2011

Belles trouvailles chez Emmaüs


Ce samedi, nous sommes allées faire un tour chez Emmaüs car j’avais besoin de trouver une petite table/bureau pour la chambre des filles ainsi qu’un petit meuble pour la classe. Nous avons eu la surprise de découvrir qu’il y avait aussi des soldes chez Emmaüs! Les jouets et les livres étaient bradés à 50%. Déjà qu’en temps normal, ce n’est pas cher...
Bref, en plus des objets que nous étions venus chercher, nous avons rapporté un microscope, un jeu coopératif, un jeu de lettres cursif, un petit meuble/coiffeuse, des corbeilles, mais surtout, une montagne de livres pour la classe!


Je commence à préparer la bibliothèque des 6-9 ans. En effet, le matériel de la classe ne répond volontairement pas à toutes les questions des enfants, même s’il est très complet et suffit à offrir le «socle commun de compétences» dans les matières culturelles. Dès lors que l’enfant a acquis l’autonomie dans la lecture et dans le travail, le but visé est l’auto-éducation. L’enfant devient acteur de sa propre formation et doit être capable d’aller chercher l’information qui lui manque. Encore faut-il qu’il ait à sa disposition des outils adaptés.
Internet est manifestement un bel outil qu’ils apprendront à utiliser, mais je ne souhaite pas qu’il devienne la seule référence. Les livres devraient être le 1er réflexe des enfants. Pour cela, il faut disposer de suffisamment de documentaires bien faits et accessibles.
Or, ces livres existent. Il y a de véritables perles, et pas seulement dans les parutions les plus récentes. Des établissements scolaires mettent au pilons des ouvrages des années 70-80 qui étaient fort bien faits. Heureusement, on les retrouve pour la plupart chez Emmaüs. A 25 et 50 centimes l’ouvrage, je ne me suis pas privée de prendre tout ce qui m’a semblé intéressant et j’ai eu le plaisir de pouvoir compléter des collections que j’avais déjà.
Voici un petit tour d’horizon de ce que j’ai pu récupérer aujourd’hui et lors de passages précédents:



Les remarquables séries: «la vie privée des hommes» et «la vie secrète des bêtes» de chez Hachette. Très beaux dessins réalistes. Organisés en grandes doubles-pages. Un texte en gros caractère à gauche, de nombreuses images légendées à droite.