Ballerines au travail

Aujourd’hui, c’était le jour de visite de Kikabeille.

Quand elle est arrivée, la tarte aux pommes finissait de cuire dans le four et nous somme donc restées un moment au salon avant de monter. Clémence en a profité pour mettre de la musique classique et a commencé à danser. Kikabeille n’a pas tardé à la rejoindre et nous avons assisté, sa maman et moi, a un ballet improvisé...

La tarte enfin cuite, nous sommes montées dans la classe. Kikabeille a refait ses versés de grosses et petites graines et je lui ai présenté le versé d’eau. Ensuite, elle s’est essayée aux petites perles sur le coeur. Elle y est restée concentrée un très long moment. Elle avait bien rempli les 2/3 du coeur avant de s’arrêter. Pendant ce temps, Clémence s’était mise aux formes à lacer qu’elle arrive maintenant à lacer avec un joli point régulier.

Ensuite, comme Kikabeille cherchait quoi faire, je lui ai rappelé que je lui avais présenté les blocs des cylindres et qu’elle pouvait donc les prendre (lors de la présentation, elle avait refusé d’y touché une fois que j’avais terminé). Elle les a donc pris. Puis, elle m’a fait comprendre qu’elle voulait que je lui présente les triangles constructeurs. Ça tombe bien, j’avais prévu de les lui présenter!

Ensuite, j’ai voulu l’aiguiller sur le cabinet de géométrie, déjà présenté mais pas encore touché. Kikabeille a pris le temps d’ouvrir chaque tiroir pour choisir celui des formes curvilignes. Le toucher de la forme extérieure (le cadre)  n’a pas posé de problème et a été tout de suite réalisé dans le sens de l’écriture. Mais le toucher de la forme intérieure s’est révélé plus ardu. Tourner dans le bon sens, sans tourner la forme elle-même était au dessus de ses forces aujourd’hui. J’ai retrouvé chez Kikabeille le même genre de difficultés qu’avait éprouvées Clémence au début: soit elle passait correctement le doigt mais en tournant dans le mauvais sens, soi elle tournait dans le bon sens, mais la forme dans l’autre main tournait aussi et le toucher était très imprécis...

La pauvre mettait toute sa bonne volonté à essayer de concilier toutes ces exigences, mais ce n’était pas le bon moment. Nous avons donc rangé et puisqu’elle était encore demandeuse d’activité, j’ai proposé une mise en paires, mais ce n’était pas non plus le bon moment...

Kikabeille a fini par trouver toute seule ce qu’il lui fallait: le plateau de découpage-collage. Ça lui a même tellement plu que la perspective d’aller manger la tarte n’a pas été suffisante pour lui faire ranger. Il a fallu stopper d’autorité à 17h!

Pendant ce temps, Clémence avait sorti à son tour un tiroir de géométrie (c’était à son programme de la semaine) et travaillait les rectangles d’abord en touchant puis avec les cartes à trait épais avant d’aller essayer la paire de lunettes réalisée par Kikabeille et sa maman.