Le cinquième stage

La semaine dernière j’étais de nouveau à Villemus pour le stage de 5ème niveau. Depuis octobre, tous les stages que je fais sont couplés avec un autre niveau et c’est avec un grand plaisir que je retrouve tout un groupe qui a démarré sa formation en octobre et qui faisait là son 3ème niveau. 

Côté 5ème niveau proprement dit, le programme -comme toujours- était proprement génial. Le travail sur les fractions, les nombres décimaux devient complètement évident et l’on comprend enfin concrètement de choses qu’on avait fini par admettre mais que personne ne nous a jamais expliquées. Par exemple, pourquoi multiplier par un nombre inférieur à 1 revient à diviser et diviser par un nombre inférieur à 1 à multiplier...

En grammaire, je me suis régalée avec l’analyse logique. En géométrie, les présentations ultra-sensorielles permettent d’aller très loin dans les notions... Bref, un pur régal!

Mais comme toujours, tout ce contenu si riche n’est qu’une partie du stage. Les veillées furent cette fois-ci bien occupées à la fabrication du matériel (j’ai bien avancé mon cabinet de perles), mais pendant que les mains fabriquent, les langues ne connaissent pas de trêve! Et ces moments sont un véritable trésor. Le fait que Catherine partage le gîte avec nous est absolument sans prix. Nous abordons nos questionnements, nos problèmes quant à la mise en place de la pédagogie, à notre attitude avec les enfants, et Catherine nous apporte son regard riche d’une grande expérience. On en ressort avec une nouvelle énergie!

Et puis il y a les rencontres. Depuis quelques temps, je voulais rentrer en contact avec cette dame: ce qu’elle propose correspond exactement à ce que j’aimerais proposer l’année prochaine, avant de me lancer peut-être dans un projet d’école. Et j’ai eu la surprise de la reconnaître lors des présentations et de partager la même chambre au gîte! Autant dire que j’ai eu les réponses à toutes mes questions.

Je suis donc revenue de ce stage avec un niveau de plus dans la pédagogie, un coffre bien rempli de matériel, des heures d’expériences échangées et surtout une énorme énergie pour démarrer une activité de soutien scolaire et ateliers d’éveil.