Avant de passer à l’addition au boulier (ce qui ne saurait tarder étant donné que le processus est totalement maîtrisé avec les timbres), j’ai introduit quelques cas particuliers avec l’addition ou la soustraction: je veux parler de nombres pour lesquels une catégorie est absente, autrement dit, qui s’écrivent avec un zéro.
Avec les timbres, quand une catégorie est absente, on peut très bien se contenter de ne rien mettre dans la colonne prévue pour la catégorie. On reste dans l’idée “zéro, c’est quand il n’y en a pas”.
Mais pour éviter des confusions et notamment des recopiages trop rapides de nombres (par exemple un 6032 qui devient 632) on peut matérialiser le zéro avec un objet particulier.
Un jeton circulaire convient d’autant mieux que sa forme rappelle le zéro.
J’ai décidé d’introduire le jeton avec Clémence car elle comprend très rapidement l’abstraction et elle a un petit problème d’organisation avec l’espace. Dans son cas, je pense que l’utilisation du jeton l’aide à ne pas mélanger les timbres d’une catégorie à l’autre.
Dans le cas d’un enfant ordonné mais qui est peu porté à l’abstraction, il est possible que l’absence de timbre soit préférable à l’utilisation du jeton circulaire. A voir au cas par cas...
En tout cas, Clémence a adoré les zéros! Cette petite nouveauté a suscité un regain massif d’intérêt pour l’exercice. Elle me demande régulièrement des additions et des soustractions “avec des zéros”!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire