Les clochettes!

Ce matin, alors que j’attendais un petit garçon pour un atelier, je reçois un coup de fil d’un voisin homonyme: Chronopost venait de lui livrer par erreur un gros colis à mon nom!

Vers 11h, mon obligeant voisin m’a rapporté le paquet qui contenait bien le matériel que j’attendait depuis 2 mois maintenant: les fameuses clochettes Montessori!

Je les ai déballées sous l’oeil alléché des enfants. Je n’ai pas attendu de les avoir toutes sorties pour en faire sonner une: un son superbe, harmonieux, juste et qui vibre très longtemps (d’où l’étouffoir qui est livré avec).

Quand les 26 clochettes ont été sur la table, il a fallu les sonner pour les mettre en ordre. Pour le moment, je laisse les dièses à part sur une étagère plus haute.

J’ai présenté le matériel à Clémence dans l’après-midi. Pour commencer, je n’ai sorti que les 3 premières clochettes de chaque série, que j’ai mélangées sur la table.

Avant toute chose, j’ai montré à Clémence comment bien se servir de la mailloche et de l’étouffoir. Il faut en effet bien sonner la clochette sur le bas de la demi-sphère pour obtenir un son clair et qui vibre suffisamment. Il est important aussi de savoir arrêter le son avec l’étouffoir avant de sonner une autre clochette, sinon, les 2 sons se chevauchent, rendant l’écoute difficile.

Après cette introduction, nous sommes passées à l’activité proprement dite. Rien de très compliqué: il ne s’agit ni plus ni moins que d’une mise en paire. Comme pour les boites à bruit, l’enfant sonne une clochette d’une série et sonne les clochettes de l’autre série pour trouver le même son. La seule différence, c’est que généralement, cet exercice-là est plus difficile que celui des boites à bruit...

Quand on sent que l’enfant commence à s’en sortir avec 3 clochettes, on lui en propose 4, puis 6, puis les 8 de la gamme. Mais Clémence n’en est pas encore là...