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mercredi 5 mars 2008

Pinces à linge, Tour rose et balles



En écrivant, ce billet, ce soir, je me dis que je suis bien contente que Clémence soit enfin couchée...Effet de l’absence de son père ou de la mort de son grand-père? Toujours est-il que la fin de journée a été épuisante Pas facile d’appliquer les bons principes d’éducation respectueuse de Gordon ou de Maria Montessori quand on a une petite de 3 ans qui vous fait tourner en bourrique et qu’on a soi-même pas assez dormi la nuit précédente...
Pourtant, en faisant le bilan de la journée, il y a eu du bon, aujourd’hui, notamment ce matin :D


Commençons par Pauline:  voilà plusieurs semaines que je lui avais montré comment insérer des balles dans la “bouche” d’une chenille gloutonne qui produit une petite mélodie quand la balle descend.
Jusqu’à présent, c’étaient surtout les balles - transparentes avec des animaux mobiles à l’intérieur- qui l’intéressaient. Mais ce matin, stupeur! Pauline, balle en main se précipite vers l’orifice pour y introduire sa balle avec jubilation. Les premières fois, elle a eu besoin d’un peu d’aide, ensuite, elle a su faire seule et elle rayonnait.

      


Plus tard, dans l’après-midi, elle a pour la première fois emboîté et désemboîté un personnage Duplo-Quatro sur un wagon. Cette journée était une étape particulière pour ma petite Pauline.



La grande Clémence, elle, s’est fait une “matinée Montessori” A 11h, elle était encore en pyjama et pas coiffée. Son désir d’activité l’avait prise pendant que je finissait mon petit déjeuner, avant que j’ai eu le temps de la faire s’habiller. Je l’ai laissée faire, nous n’avions rien de prévu ce matin.

Première activité: les pinces à linges. L’objet l’a toujours fascinée depuis qu’elle est bébé. Jusqu’à présent, elle était plutôt une grande destructrice de ces petits objets qu’elle n’arrivait pas à pincer mais seulement à “écarteler”.
Depuis l’arrivée du colis hier, nous avons maintenant des pinces à linge miniatures, conçues pour les enfants, à la mesure de leurs forces (bref, l’objet Montessorien par excellence). Evidemment, même adaptée, la pince reste encore un peu complexe à manier. Après une présentation en bonne et due forme, je laisse Clémence essayer. L’exercice lui semble encore au-delà de ses forces. Quelques paroles d’encouragement, une petite correction nécessaire du geste (sans quoi, jamais la pince n’aurait pu s’ouvrir) et voilà que, ça y est!, elle y arrivait enfin. Comme elle était fière d’elle lorsque toute la coupe fut entourée de pinces à linge!!




Ensuite Clémence s’est lancé dans une “révision” de ses versés: les haricots blancs à la cuillère, les versés de lentilles en pichet et les versés d’eau.
Puis, c’est la Tour Rose qui l’a irrésistiblement appelée. La 1ère tentative fut...euh, comment dire? Disons qu’elle défiait les lois de la gravité!
Nous l’avons observée ensemble et Clémence a compris ce qui n’allait pas a démonté puis reconstruit correctement sa tour pour sa plus grande fierté.
Chose étonnante, quand nous construisons des tours, elle adore les faire tomber dans un grand fracas. mais là, l’idée ne lui est pas venue à l’esprit. Sans doute parce qu’une Tour Rose, ça n’a vraiment rien à voir avec les autres tours de cubes...



Quant à la suite de la journée, mieux vaut ne pas trop en parler. L’arrosage des plantes fut une catastrophe et la manipulation des blocs des cylindres pour le moins pas très orthodoxe (il va falloir refaire une présentation en insistant bien sur le geste)...
Enfin, demain est un autre jour.
Pas de billet demain, nous partons demain matin rejoindre ma belle-famille pour la cérémonie d’adieux.








    

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