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vendredi 31 décembre 2010

Bonne année!


J’avais encore quelques billets à écrire, mais je me suis laissée prendre au jeu des vacances: pause de classe, pause de fabrication, pause de blog... Et honnêtement, ça fait du bien!
Je suis en train tout doucement de préparer la rentrée, mais en attendant, je vous souhaite à toutes (et tous?) une très belle année 2011. Que l’observation bienveillante de vos enfants vous apporte ces moments de bonheur si simples mais tellement beaux.
Pour nous, nous croisons très fort les doigts pour que notre projet d’école si bien engagé voie bien le jour comme prévu. Dans 9 mois, l’Ecole Montessori d’Angers ouvrira ses portes, on l’espère bien!
A très bientôt sur le blog et au plaisir de vous lire quand vous me laissez des commentaires.

jeudi 16 décembre 2010

Etoiles de graines


Encore un bricolage de Noël toujours sur le même thème.
J’ai récupéré du carton gris d’un coté et glacé blanc de l’autre (emballage d’un paquet de bristol) que j’ai prédécoupé en petits carrés. Les enfants choisissent leur modèle, dessinent et découpent (prévoir des ciseaux qui coupent bien et le faire pour les plus petits, c’est difficile car le carton est assez dur).
Ensuite, j’ai prévu un large choix de graines petites et grosses, de couleurs différentes: millet, lentilles corail, lentilles vertes, lentilles blondes, lentille béluga (noir brillant, très joli), courges, riz, lin, café. J’ai mis dans le plateau des instruments pour aider à la mise en place: cuillère à verrines pour les petites graines, pince, couteau de peintre en plastique (pour pousser ou appuyer sur les graines).
J’ai réalisé moi-même quelques exemples pour donner des idées aux enfants.



Ce matin, Pauline qui avait vu faire Clémence et Sibylle et Dya m’a instamment demandé à faire une étoile de graines. J’étais sceptique: « C’est difficile, tu sais. Je pense que c’est plutôt pour les plus grands.» Pauline a insisté: «Je m’appliquerai bien.» J’ai accepté.
Pauline a tracé son étoile. Elle a essayé de découper et je l’ai aidée à terminer. Mais le collage, elle l’a réalisé toute seule et j’ai été proprement stupéfiée de sa concentration, de sa persévérance et de sa maîtrise du geste vu son âge (elle n’a que 3 ans et demi)! Le résultat est même très joli.
Liv voulait faire une étoile elle-aussi, quand Pauline a sorti ce plateau qu’elle ne connaissait pas, mais finalement, une fois l’activité disponible, elle n’a pas voulu la prendre.
L’ambiance était très calme ce matin et j’ai donc eu tout le loisir de filmer Pauline en plein travail. Voici un petit montage (parfois un peu flou, malheureusement).




mercredi 15 décembre 2010

Dernier atelier de l'année pour Sibylle et Dya



Cette année, Sibylle et Dya sont venues toutes les semaines. Afin de ne pas charger leur semaine, j’ai essayé de ne pas trop insister en Langage et Calcul sauf demande ou besoin particuliers et d’ouvrir au maximum sur des domaines trop vite ou pas abordés en CP et CE1.
Nous avons donc fait de la Géographie, de la Géométrie, de l’introduction à l’Histoire tout en laissant le temps pour le dessin, la peinture, le collage...
Aujourd’hui, j’ai commencé par un travail sur la notion du temps que je détaillerai un jour, Dya a travaillé la grande chaîne de 5 en prévision de la lecture de l’heure. Puis les filles se sont délectées avec tous les petits bricolages de Noël de la classe.




Débuts en sensoriel pour K.



K. habite un peu trop loin d’Angers pour venir régulièrement dans la classe, mais il a la chance d’avoir une maman convaincue de l’intérêt de la pédagogie Montessori et qui lui a déjà proposé pas mal de Vie Pratique à laquelle il a bien adhéré. Comme il a presque 4 ans, sa maman a pensé qu’il serait temps qu’il goûte au Sensoriel et c’est ce qu’il vient découvrir chez moi avant de, bientôt, retrouver le matériel présenté chez lui.
Après une courte séance de prise de contact avec présentation -tout de même- de la Tour Rose,  K. est venu ce matin en atelier. Il a commencé par reprendre le matériel déjà présenté. Il est vraiment agréable de voir comme ce petit garçon adhère aux activités présentées et comme il reproduit bien les étapes des présentations tout en s’autorisant une exploration plus personnelle du matériel. Le voici en train de reprendre la Tour Rose. On notera que, déjà, après la reconstruction, il y a un petit essai d’observation et de comparaison libre des cubes entre eux.



K. a eu ensuite la présentation du 1er bloc des cylindres. Le matériel lui a tant plu qu’il a essayé ensuite le 2ème puis le 3ème bloc tout seul (je lui ai demandé de laisser le 4ème bloc pour l’instant).


Une première séance très prometteuse...

mardi 14 décembre 2010

Les parents dans la classe


En Montessori, il est d’usage que les parents puissent venir observer le travail de leur enfant dans la classe. Cela suppose un peu plus de place que chez moi, et un groupe d’enfants suffisamment nombreux et normalisés pour que la présence d’un adulte ne vienne pas trop perturber (dans certaines écoles anglo-saxonnes, les parents viennent observer derrière une glace sans tain!).
La Grâce et la Courtoisie sont aussi un point important dans la vie de l’école. Nous avons donc trouvé le moyen de faire venir les parents et de s’exercer un peu à l’art de recevoir. Les parents ont été invités à venir écouter, en fin de séance, un petit «récital» des chansons et poèmes appris depuis septembre. Ce que nous n’avions pas dit, c’est que nous allions préparer un petit apéritif et que les enfants allaient faire le service...

En début de matinée, donc, nous répétons nos chansons sur la ligne et reprenons l’exercice de la bougie pour le plaisir de tous. Puis chacun travaille un peu avant de commencer les préparatifs de l’apéritif. Récit en images:







A l’heure dite, chaque enfant a installé son (ou ses) parent(s), puis nous avons chanté pour les parents. Ensuite, chaque enfant est allé proposer un verre de jus d’orange qu’il est allé servir puis on fait le service des petites choses à grignoter.
Il y a eu quelques petits «ratés» dans le service, mais il faut dire que nous n’avions pas eu beaucoup le temps de nous exercer! L’idée de l’apéritif m’est venue seulement hier après-midi. Les enfants ont été enchantés de participer à sa réalisation et de faire le service. Nous prendrons le temps de travailler  le service lors de leçons de «Grâce et Courtoisie» dans l’année et je garde cette idée de recevoir ainsi les parents, idée reprise de l’excellent livre de Paula Polk Lillard: «Montessori in the classroom».

lundi 13 décembre 2010

Sainte Lucie


J’ai profité du fait que nous soyons aujourd’hui le jour de la Sainte Lucie pour mettre en place une activité collective de Vie Pratique: allumer et éteindre une bougie.
D’abord, j’ai parlé de la fête de Sainte Lucie. Il ne s’agissait pas de faire une référence religieuse. Notre école sera laïque. Mais cela ne nous interdit pas de faire référence à des traditions culturelles et nous laissons aussi à l’enfant la possibilité de nourrir son sens spirituel notamment en en prenant le temps d’observer la beauté de la nature et de la vie. Il s’agissait donc uniquement de rappeler que, il y a très longtemps, le jour de la Sainte Lucie était aussi le 1er jour de l’hiver (avant la réforme du calendrier julien qui a notamment supprimé 10 jours pour retrouver le rythme des saisons), donc le jour le plus court de toute l’année. Et justement, le nom «Lucie» signifie «Lumière». Dans les pays du Nord de l’Europe, où les journées d’automnes sont encore plus courtes que chez nous, on a allumé des bougies le jour de la Sainte Lucie pour se rappeler que même si ce jour était vraiment très court, dès le lendemain, les jours allaient recommencer à grandir un tout petit peu pendant tout l’hiver jusqu’à ce qu’on arrive enfin au printemps. C’est pourquoi un vieux dicton dit: «A la Sainte Luce, les jours croissent d’un saut de puce» (ce qui n’est plus vrai depuis 1582!)

Ce préambule terminé, nous sommes passées à l’activité. Il est important de préciser qu’elle ne doit être réalisée qu’avec des enfants très calmes et en petit nombre (chez moi, il y a eu 5 enfants au maximum). J’ai prévenu les enfants qu’ils devaient être très calmes et respecter exactement mes consignes. J’ai rappelé que le feu brûle et que les cheveux pouvaient facilement s’enflammer et qu’il fallait donc rester loin de la flamme. Par sécurité, j’avais un seau d’eau plein à côté de moi.
J’ai installé les bougies: de grandes bougies sur un bougeoir pour les enfants, une petite bougie (dans un bougeoir en forme de flocon, histoire de garder ma thématique du moment) pour allumer sa bougie, car il n’est pas question ici d’utiliser une allumette.
Après avoir allumé la bougie basse, j’ai montré aux enfants comment allumer leur chandelle en la tenant à 2 mains et bien dégagée devant soi. Puis j’ai montré comment se reculer de la table avant de se retourner pour regagner sa place pour éviter que les chevaux des petites filles passent au dessus d’une flamme.


Les enfants ont été sérieux comme des papes pour faire ce travail. Impressionnés (Eloïse a voulu que je l’accompagne) mais fiers de la confiance qui leur était accordée. Car, c’est là le principal objectif de cet exercice: montrer à l’enfant qu’on lui fait confiance dans une activité qui comporte une petite zone de risque. 
Pour proposer ce travail, il faut être à la fois conscient du risque que l’on prend (et donc se tenir prêt à intervenir rapidement mais sans colère si la consigne n’est pas respectée et qu’un enfant se met en danger) mais aussi ne pas être stressée. Etre sûre que ça va bien se passer (si les enfants ne sont pas surexcités au départ, bien entendus!) et les enfants nous rendent notre confiance en étant très soigneux et en ne prenant pas de risques. Ils sont conscients de ce qu’ils font et le font bien.
Quand toutes les bougies ont été allumées, nous avons fait un temps de silence en admirant la lumière de nos bougies. Puis j’ai montré comment éteindre la bougie avec un éteignoir (pour info, le mien vient de chez Ikéa, il est très bien). L’utilisation de l’éteignoir répond à la maîtrise du geste mais d’abord à l’impératif de sécurité: on n’approche pas son visage de la flamme, on ne risque pas de projeter de la cire chaude, on ne s’énerve pas. Le geste est beau, maîtrisé, sécuritaire.
Là encore, les filles ont été d’un sérieux d’enfants de choeurs!



Cette activité leur a tellement plu qu’elles ont souhaité recommencer en fin de séance. Cette fois-ci, j’ai indiqué dans quel ordre les enfants devaient se lever et quelle bouger allumer et éteindre. Cela s’est encore bien passé, mais, en fin de séance, on sent un peu de fatigue parmi les enfants sur la ligne: ils bougent beaucoup plus qu’auparavant. Il y a même eu un petit «psychodrame» puisque au moment d’éteindre la bougie Eloise s’est levée avant Pauline (là, c’est de ma faute, mon ordre de passage n’était pas logique) et a éteint la bougie de Pauline qui a fondu en larmes.
C’est pourquoi, dans la vidéo qui suit, on voit la même bougie éteinte 2 fois de suite puisque j’ai bien évidemment rallumé la bougie de Pauline qui vient l’éteindre en étouffant un dernier gros sanglot.





Edit de 2016: A l'école nous avons régulièrement proposé des exercices avec une bougie lors du temps de ligne avec le groupe entier (15 à 18 enfants). Cela s'est toujours bien passé et l'exercice leur amenait un grand calme et une grande fierté intérieure. C'est donc un exercice de renforcement de la confiance en soi autant que de concentration.

Busy lundi


La séance sur la ligne avec les bougies (voir billet précédent) a visiblement donné de l’énergie aux enfants qui ont bien travaillé ce matin. Petit panorama:









1ère dictée muette pour Pauline


Dans mes billets des dernières semaines, je disais combien il restait encore difficile pour Pauline d’entendre les sons à l’intérieur du mot. On en était au même point depuis des semaines, voire des mois, et tout à coup, ça s’est débloqué!
Hier soir, au moment du coucher, nous discutons et Pauline me parle de tout ce qu’elle va prendre dans la classe le lendemain. Elle parle d’écrire et je lui demande quoi. Elle me répond du tac au tac: «lac: l-a-c!». Je suis une peu étonnée de la rapidité avec laquelle elle a décomposé le mot, mais elle a écrit «lac» des tas de fois. Ça peut être de la mémorisation...
«Ah oui! lui dis-je. Et si tu écrivais «bol»?
- «b-o-l!»
- «Oui! et «sac»?»
  1. -«s-a-c!»...
  2. -J’ai continué ainsi avec 2 ou 3 autres mots comme «nani», «vis», «Liv», même résultat! Une décomposition immédiate en phonèmes et un grand bonheur de ma Pauline. Elle a même tenu à me décomposer «écureuil»!
Ce matin, nous avons donc fait une séance d’écriture spontanée avec Liv et il fallait retenir Pauline pour qu’elle n’écrive pas tout à la place de Liv. Cet après-midi, après un temps de repos où elle a notamment fait de la peinture, j’ai proposé à Pauline de faire sa première dictée muette. Elle était fière comme tout, d’autant que sa soeur a eu la bonne idée de s’exclamer: «Ouais! Tu as trop de chance!» (d’où sort-elle ces expressions?)
Pauline m’a demandé si nous allions utiliser les billets (de lecture). Je me suis mordu la langue. Je suis presque sûre qu’elle serait déjà capable de les déchiffrer: il y a environ 15 jours, en regardant la carte d’activité de l’écriture spontanée, elle a vu le mot «nani» photographié en lettres mobiles; elle m’a demandé ce que c’était; je lui ai demandé si elle reconnaissait les lettres. Elle a dit «n-a-n-i» puis, après seulement 2 ou 3 secondes: «nani!»... Malgré tout, je préfère lui laisser le temps de la seule écriture pour qu’elle approfondisse bien l’analyse des sons et la correspondance avec les lettres (qu’elle ne connaît pas toutes, bien loin de là!) avant de la lancer sur la lecture.
Pauline était un peu agitée pendant l’activité: elle bougeait beaucoup, mais elle a tout de même décomposé sans problème 6 mots d’affilé pour les écrire avec quelques inversions de lettres: elle va maintenant tellement vite pour décomposer qu’elle oublie parfois le son du milieu puis retourne le chercher à la fin. La phase de correction avec relecture par mes soins de ce qu’elle a composé va lui permettre de mieux comprendre l’importance de la place des lettres.


vendredi 10 décembre 2010

Etoiles brodées


Dans la série des bricolages de Noël, voici une étoile assez facile à réaliser.
J’ai utilisé les étoiles en médium comme gabarit sur du bristol coloré (chemises pour dossiers). J’ai ensuite pratiqué des trous sur le périmètre à l’aide d’une petite perforatrice (le trou est plus petit que la perforatrice pour classeur, on trouve ça au rayon arts créatifs). Comme elle est dotée d’un long bras, je n’ai pas eu de difficulté à faire le trou central que j’ai un peu agrandi en perforant plusieurs fois avec un ou 2 millimètres de décalage.
Ensuite, j’ai coupé un bon mètre de laine (je n’avais que celle-là sous la main, mais l’effet n’est pas mal) et il suffit de passer le fil à l’aide d’une aiguille d’initiation (aiguille en plastique) ou d’une grosse aiguille à canevas. 
Le motif n’est pas difficile à suivre. J’ai essayé un autre perçage qui donne un très joli résultat, mais à mon avis, il est à réserver pour des 7-8 ans au moins (je n’ai pas essayé).



En tout cas, le motif simple a beaucoup plu à Clémence.


jeudi 9 décembre 2010

Réminiscence des vacances


En ce moment, quand Clémence et Pauline sont dehors, elles jouent souvent à être des esquimaux à la chasse (le prolongement d’un jeu initié un vendredi avec Inès et Yasmine).
Ce matin, une fois tous les enfants partis, Clémence a utilisé un grand bâton qu’elle s’est mise à lancer comme un javelot. La scène m’a immédiatement rappelé notre sortie au Roc de Cazelles cet été: sur ce site préhistorique, le papa et Clémence avaient l’occasion de s’initier au tir au propulseur. Et c’est bien cela que Clémence faisait! Curieux de voir remonter en plein décembre ce souvenir de plein été...


Etoiles de Noël


La fin de l’année approche, j’ai donc concocté quelques petits bricolages de Noël.
Après mon «loupé» des flocons, j’ai proposé une activité plus abordable. Il s’agit d’étoiles en carton ondulé entourées de raphia. J’ai trouvé l’idée sur le site «Tête à modeler».
J’ai acheté 2 modèles d’étoiles en médium qui ont servi de gabarit. j’ai préparé un plateau avec des petits carrés de carton en 3 couleurs, 2 modèles d’étoiles et des morceaux d’environ 1 m de raphia rouge et vert.


L’enfant choisit son modèle d’étoile et sa couleur de carton. Il trace au crayon blanc puis découpe.
Il ne reste plus qu’à entourer de raphia.



Escargot bleu


C’est une extension des barres bleues à laquelle Clémence n’avait pas eu droit (nous avions déménagé puis enchaîné avec les vacances et une longue période de travaux au moment où elle finissait les barres bleues).
Pauline se sort bien de la mise en ordre des barres bleues mais rechigne à les prendre. Il est vrai que le matériel est encombrant. C’est là que réside son intérêt (c’est ainsi qu’il est vraiment sensoriel, et non avec les mini barres vendues sur certains sites et destinées à des plus grands) mais aussi sa difficulté. Il faut que l’enfant sache s’organiser, il y a un rapport corporel très spécial dans ce matériel qui demande une certaine maturité.
Pour inciter Pauline à continuer à prendre encore un peu les barres et les «apprivoiser», je lui ai proposé ce prolongement (ou extension) très ludique. Il s’agit d’organiser les barres en une «spirale carrée» en partant de la plus grande pour aller à la plus petite. le résultat forme un petit labyrinthe juste assez grand pour que l’enfant puisse le parcourir.
L’exercice a été proposé l’après-midi et a passionné aussi Clémence qui a tout suivi et a demandé à le refaire toute seule.



mercredi 8 décembre 2010

Flocons en papier de soie


Un activité facile à mettre en place, mais qui demande un bon niveau de découpage aux enfants.
Pour la classe, j’ai préparé des flocons «prêts à découper».
J’ai utilisé des carrés de papiers de soie. Il faut plier en 8 (ou en 6, mais c’est plus difficile) selon les diagonales puis découper en arc de cercle la partie supérieure de l’espèce de triangle ainsi formé.
J’ai dessiné des motifs à découper pour aider les enfants.
Les plus grands s’en sont bien tirés, mais pour les plus petits, c’est une activité quasi impossible. Pauline s’y est attelée avec beaucoup de persévérance et a réussi à sortir quelque chose qui ressemblait à peu près à un flocon, le flocon de Liv était à peine découpé et Eloïse a abandonné, trop déçue par son travail. 
En plus, après le découpage, l’épreuve du collage est redoutable! Une activité que je garde en mémoire, donc, mais que je suggère de proposer plutôt à partir de 5 ans.


mardi 7 décembre 2010

Petite activité à la pince pour l'hiver


J’ai enfin réussi à fabriquer cette petite activité qui me trottait dans la tête depuis un certain temps...
Comme thème de fin d’année, j’ai choisi les étoiles et les flocons. J’avais trouvé ces charmants petits flocons de feutre dans mon magasin préféré et je cherchais comment les utiliser dans une jolie activité de pince. Hors de question de se contenter de les transvaser d’une corbeille à l’autre! Je voulais qu’on puisse profiter de leur aspect esthétique et les voir un par un. Les répartir dans une boîte à oeuf n’étais pas assez joli à mon goût, un plat compartimenté aurait été trop grand...
J’ai alors pensé à un sapin. J’ai commencé à en modeler un en plastiroc. Le résultat était très laid, mais le principe fonctionnait: j’avais planté des demi-cure-dents au bout des branches pour y suspendre les flocons.
Ce soir, en retournant dans mon magasin pour acheter d’autres fournitures, j’ai pensé au carton ondulé. Voilà mon sapin bien plus joli!. Pour le faire tenir, j’ai collé derrière un morceau de tube d’essuie-tout que j’ai recouvert de papier coloré. Pour lester mon arbre, j’ai mis dans le bas du tube une grosse boule de pâte à modeler (j’en ai qui ne sèche pas à l’air, donc elle ne sera pas perdue)
les flocons sont dans une mini panière. Une petite pince vient compléter le plateau. Selon leur niveau, les enfants décorent le sapin en se servant de la pince ou de leur doigts.


Aussitôt terminé, aussitôt adopté!