Il est étonnant de constater que lorsque les enfants sont déstabilisés, on voit beaucoup de vie pratique dans la classe. Les activités sensorielles, de langages ou de mathématiques nécessitent en effet un engagement fort: de la concentration, de la disponibilité d’esprit et un acte fort de volonté.
Mais je suis assez satisfaite de voir les enfants prendre la vie pratique. Ils montrent ainsi qu’ils ont suffisamment de volonté pour faire le choix d’une activité et de s’y engager, ce qui n’est généralement pas le cas quand ils se contentent de dessiner vaguement ou de feuilleter un livre ou de prendre la ferme. Ce foisonnement de vie pratique est tout de même le signe qu’un pas dans la normalisation est déjà bien accompli et toute activité dans laquelle l’enfant s’engage lui permet de progresser dans la voie qui le ramènera aux activités plus complexes. Et tout cela sans parler des indéniables bénéfices qu’ile en tirent pour leur autonomie et la préparation indirecte à la suite.
Vie la vie pratique, donc!Et après toute cette vie pratique, on voit aussi refleurir la vie sensorielle, comme Tommaso qui reprend les cylindres présentés la semaine dernière et qui touche consciencieusement les trous, alors qu’il ne l’avait pas refait lors de la présentation.
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