Bricolages de fin d'année

La petite classe Montessori a pris des vacances sur le même rythme que l’école. Nous sommes un peu partis en Normandie pour passer Noël en famille et pendant les jours où nous sommes restés chez nous, j’ai utilisé une bonne partie de mon temps libre pour avancer du matériel.

Cylindres pour toutes

Aujourd’hui fut encore une très belle séance d’atelier. Sibylle et Dya ont bien voulu que leur maman reste au salon pendant qu’elles travaillaient. Cela nous a permis d’avoir un peu plus d’espace et ne les a pas empêchées de bien travailler. Sibylle est très attirée par la lecture en ce moment: elle est très demandeuse de lettres rugueuses, des premières boites de lecture ou des tous premiers livrets de lecture. Mais elle ne délaisse pas la vie pratique et sensorielle et a été enchantée par le travail avec la boite des fuseaux.

Dya, elle, est passionnée par les mathématiques. Ce n’est d’ailleurs peut-être pas un hasard si, en début de séance, elle a repris méthodiquement la Tour Rose. Ensuite, elle a refait seule le tableau des symboles, puis nous avons travaillé avec la banque. Comme les 2 activités passaient très bien, nous avons associé les 2. Ensuite, je lui ai présenté le serpent avec change.

Entretien avec Grenouille

En ce moment, Clémence a 3 peluches qu’elle trimballe partout et auxquelles elle s’adresse comme si c’étaient ses enfants. Lorsqu’un enfant est ainsi dans l’imaginaire, la position montessorienne est que l’adulte n’a pas à rentrer dans le jeu. Le rôle de l’adulte est d’aider l’enfant à sortir de la confusion entre réel et imaginaire. 

Il ne s’agit pas bien sûr de bannir l’imaginaire de la vie de l’enfant, mais de le laisser à sa place. L’intrusion de l’adulte dans cet imaginaire, ça peut-être une intrusion dans son intimité, mais aussi une caution de ce monde. Difficile alors pour lui de faire la différence avec le réel.

Néanmoins, il y a des cas où nous pouvons utiliser ce recours à l’imaginaire, notamment pour mieux comprendre l’enfant.

L'amour de la couleur

Ce matin, comme hier matin, Pauline m’a demandé la peinture.

Comme je le disais précédemment, j’ai commencé à lui donner toutes les couleurs primaires sur une palette ainsi que du blanc et du noir.

Pauline adore ça. Elle recouvre complètement sa feuille avec son pinceau qu’elle choisit volontairement tout petit.

E. Les barres bleues et la conversation

La semaine dernière, j’ai présenté les barres bleues à E. J’ai été frappée de voir combien il a utilisé ce matériel de manière extrêmement sensorielle. Il y avait une sorte de jouissance chez lui à prendre les barres entre ses bras bien écartés.

Lors de la présentation, il n’a pas remis les barres dans le bon ordre. J’ai alors commencé à utiliser le petit segment comme contrôle sur les barres que j’avais posées. Arrivée à la première de ses barres, il a vite vu le problème et s’est corrigé tout seul.

Aujourd’hui, il avait un peu de mal à trouver une activité pour démarrer: j’ai donc énuméré des activités pour lui: rien ne l’attirait jusqu’au moment où j’ai dit: “les barres bleues?” Et là, il s’est littéralement jeté dessus avec un vrai bonheur.

Mémorisation de l'addition - étape 3

Ce matin, nous avions atelier avec Malik et Clémence m’a re-demandé si je pouvais lui présenter la suite de la mémorisation de l’addition. Comme Malik semblait assez autonome dans ses choix, j’ai accepté.

Nous travaillons avec le tableau, les barres, la 1ère table de contrôle et des petits caches. A la fin de la présentation, nous aurons besoin de la 2ème table de contrôle.

Je commence par montrer la ligne rouge sur le tableau après le 10 et j’indique à Clémence que nous allons utiliser les barres pour trouver tout ce qui fait 10. Je place le 1 bleu et Clémence s’empare du 9 rouge pour le placer à côté. J’écris sur le papier 1+9=10.

Nous continuons ainsi jusqu’à ce que nous ayons utilisé toutes les barres et en laissant bien chaque combinaison en place sur le tableau (voir photo). Puis nous vérifions.

Mauvaise passe

Aujourd’hui, à l’atelier, on sentait bien que tous les enfants étaient un peu fatigués. La pluie incessante, le manque de lumière devaient y être pour quelque chose. Néanmoins Kikabeille, Sibylle et Dya ont trouvé des ressources pour se mettre au travail.

Kikabeille est arrivée en affirmant nettement qu’elle ne voulait pas faire l’escalier marron (à quoi j’ai répondu qu’elle en avait parfaitement le droit) et je pensais qu’elle allait passer la séance à dessiner avec les formes à dessin. Mais finalement, elle a pris les volumes qu’elle a très longuement caressés, observés, comparés. Je lui ai montré les bases qui l’ont beaucoup intéressée.

Sibylle a enchaîné les activités un peu tout azimut: vie pratique, vie sensorielle, culture, langage, mathématiques, elle a pris un peu de tout. Quant à Dya, après un long moment avec les formes à dessin, elle a enchaîné le langage et les mathématiques avec une courte pause de vie pratique à mi-séance. Nous avons longuement fait le jeu de la banque puis je lui ai présenté le tableau des symboles (disponibles en section “Téléchargements”).

Aujourd’hui, c’est le comportement de Clémence qui m’a inquiétée. Elle a commencé par dire qu’elle ne voulait pas travailler et a disparu dans la chambre où Pauline essayait de s’endormir.

Quand je suis allée la chercher en lui rappelant qu’elle voulait terminer enfin la 2ème étape de la mémorisation de l’addition, qu’elle n’avait plus que 5 opérations à faire, elle s’est mise à dire qu’elle n’en ferait que 4 et qu’elle garderait la dernière pour le lendemain...

Rien qu’à ce genre de remarque - signe évident de mauvaise volonté - je me doutais que nous n’allions pas passer une séance des plus faciles...

Oh! My God!

 En cette fin d’après-midi, je travaillais tranquillement sur le blog dans mon bureau. Juste à côté, dans la classe, Clémence faisait de la peinture tandis que Pauline coloriait. Puis les 2 filles ont peint ensemble sur la même feuille...

Monochrome

Après sa période “action painting”, Pauline continue son exploration des classiques de l’art contemporain. Elle est dans sa période: “quand je peins, je recouvre toute la feuille”, donc, si je ne lui donne qu’une seule couleur, elle nous fait de magnifiques Monochromes à la manière d’Yves Klein.

Il va falloir que je lui mette plusieurs couleurs sur sa palette pour qu’elle expérimente un peu plus les mélanges...

Addition au boulier

Après la présentation du boulier hier, j’ai présenté l’addition aujourd’hui. Avant d’arriver à l’abstraction, il y a plusieurs étapes. Voici la première.

Nous allons utiliser le boulier à peu près de la même manière que les timbres:

Le boulier

J’en parlais dans mon dernier billet à propos des timbres, il était temps de présenter le boulier à Clémence.

Avant de faire des opérations avec, nous présentons l’objet et son fonctionnement. Nous reprenons les perles dorées et/ou les timbres.

Nous montrons la perles d’unité, rappelons l’équivalence avec le timbre vert et indiquons qu’une perle verte de la ligne supérieure du boulier vaut 1. De la même manière, nous montrons qu’une seule perle bleue vaut 10, une seule perle rouge vaut 100 et une seule perle verte de la ligne inférieure vaut 1000.

Ce matériel étant la toute dernière étape vers l’abstraction, nous prenons le temps de bien en faire comprendre le fonctionnement.

Passage du masculin au féminin

Après 4 exercices sur la distinction des noms masculins et féminins, nous avons vu aujourd’hui que certains noms pouvaient avoir une forme pour le masculin et une pour le féminin.

Le matériel se compose de billets de noms masculins et 2 séries de petits billets: les articles au féminin, les marques du féminin (-e, -euse, -ère, -trice ...)

Une tour bien rentabilisée

Je m’étais demandée, au début, si la Tour Rose était un investissement très rentable au vu de la facilité avec laquelle Clémence avait su la remonter après la présentation. Eh bien, je me trompais!

Depuis plus de 18 mois que nous possédons l’objet, il a toujours été régulièrement manipulé avec des périodes de désintérêt total et d’autres où elle manipule assez souvent.

Cela fait un moment maintenant que Clémence est dans sa période de combinaisons. Aujourd’hui, subtile différence, elle a commencé par la Tour seule (sans doute l’effet de la séance de mardi pendant laquelle Malik l’a longuement utilisée).

Persévérance

Ces derniers temps, Pauline ne faisait pas grand’chose dans la classe à part des dessins ou du coloriage. Aujourd’hui, elle s’est remise à la Vie Pratique en nous donnant une magnifique leçon de concentration.

Elle a d’abord pris “cirer les chaussures” qui l’a occupé assez peu de temps. 

Puis elle a jeté son dévolu sur “nettoyer le miroir”.

Malik au travail

En arrivant dans la classe pour l’atelier, Malik s’est littéralement jeté sur le puzzle du canard qu’il avait découvert la semaine dernière. Il est comme ça, Malik, quand il vient pour l’atelier, il sait très bien par quoi il va commencer et s’y dirige tout de go, d’un air très décidé (c’est vraiment chez lui le signe d’un progrès en maturité car lors des premières séances, la première chose qu’il faisait était de demander quand il allait descendre faire du toboggan!).

Séance de peinture chez Kikabeille

La dernière fois que nous nous sommes vues, Mamabeille nous a proposé d’organiser une séance “déco de Noël” pour notre prochaine rencontre.

Au travail

Matinée tranquille aujourd’hui. Nous avons pris notre temps avant de commencer la classe. Auparavant, Clémence avait écrit sur le tableau blanc dans la cuisine et avait lu quelques histoires de ses vieux Popi dans sa chambre.

Architecture

Clémence ne se lasse toujours pas de sa Tour Rose et de son Escalier Marron. Ce matin, pendant la séance avec Malik, elle a voulu réaliser une des combinaisons figurant sur les cartes.

Elle a essayé longuement d’y parvenir, puis comme c’était un peu difficile, a fini sur une interprétation libre.

A table!

Comme tous les soirs, au moment où je commence à préparer le repas, je demande à Clémence et Pauline de se mettre en pyjama ...

Ce soir, en montant leur dire de venir à table, je trouve Clémence presque toute habillée (elle avait tout de même enlevé ses collants!) et qui faisait ça:

E. et l'escalier marron

E. progresse à grande vitesse sur le “matériel des blocs” en ce moment.

La Tour Rose a été maîtrisée facilement. Le travail l’a beaucoup intéressé au début mais j’ai vite senti que, malgré son attirance, il semblait rester un peu sur sa faim.

Nous sommes donc passés à l’escalier marron. La petite difficulté supplémentaire a eu l’air de lui plaire. Aujourd’hui, il y a passé beaucoup de temps.

Comment manger du riz trop cuit?

En regardant couler des lentilles!

Il était midi, la séance de travail était terminée mais les filles avaient encore envie de rester dans la classe. J’étais descendue mettre le riz à cuire...

En remontant, je trouve Pauline qui avait pris le plateau du “versé de petites graines”. Ça faisait longtemps qu’elle louchait dessus, mais je ne lui présentais pas car je trouvais qu’il y avait encore trop de pois chiches sur le plateau lorsqu’elle versait les grosses graines.

Alignements

Depuis quelques temps, Pauline prend des séries d’objets et elle fait des lignes avec. Clémence n’avait jamais fait cela.

Je soupçonne que ces constructions ont à voir avec la mise en place du système de l’orientation dans l’espace.

Atelier

Nouvel atelier du mercredi aujourd’hui et foisonnement d’activités pour toutes ces demoiselles.

Kikabeille s’est essentiellement concentrée sur la Tour Rose et les cylindres. Le reste du temps, elle a surtout dessiné, découpé, lacé ou fait des puzzles. La présentation de la 3ème boite des couleurs a semblé l’intéresser mais elle n’a pas voulu essayer de mettre en ordre seule une autre couleur...

Mémorisation de la soustraction

Voilà quelques temps que Clémence a commencé ce travail et je m’aperçois que je ne l’ai pas encore évoqué.

Le matériel de mémorisation - comme pour l’addition - est destiné à faciliter l’accès à l’abstraction. Il ne présente donc que les combinaisons que l’on rencontre lorsqu’on pose une soustraction.

Pauline et les feutres

Pauline s’est découvert une passion pour le coloriage.

Je la regarde faire avec étonnement, surtout lorsque je me rappelle combien cette activité était une torture pour Clémence au même âge. Elle y passait tout au plus 5 secondes avec des grands traits qui débordaient partout et ne recouvraient pas grand’chose...

Pauline, elle, est capable d’y passer une heure entière avec de tout petits mouvements de crayon. Il ne reste en général pas une once de blanc et elle ne dépasse presque pas. Le seul problème, c’est que lorsqu’elle a fini de colorier l’intérieur de la forme, elle entreprend de colorier l’extérieur de la même couleur!

Chaîne de 6

Depuis que je lui ai présenté la petite chaîne de 5, Clémence a travaillé les petites chaînes de 1,2,3 et 4. Elle a une fascination particulière pour la chaîne de 1. Elle la prend toujours quand elle commence à travailler sur les chaînes. Cette chaîne l’interroge, l’étonne et la ravit à la fois...

Quant aux autres chaînes, je suis étonnée de la vitesse à laquelle Clémence mémorise le “compter en sautant”. Elle continue à compter les perles une par une (sauf sur la première barrette) pour placer les flèches, mais ensuite, si je retourne les flèches, elle sait me redire la suite des multiples et si je lui montre un multiple au hasard sur la chaîne, elle le nomme sans difficulté également.

Encore du bricolage!

Le week-end, c’est relâche pour les enfants et bricolage pour la maman!

Tout d’abord, j’ai terminé le matériel des chaînes du carré, puisque Clémence semble beaucoup aimer ce matériel. J’ai fini les chaînes de 8 et de 9 (il me reste encore tout le matériel du cube à monter, mais là, j’ai encore le temps!). J’ai terminé les boites pour les flèches du “compter en sautant” et j’ai construit un petit présentoir pour le tout.

Atelier du vendredi

Voici maintenant 2 mois que Malik, un petit garçon de 3 ans vient tous les vendredis matins dans notre classe. Il a commencé tout doucement les ateliers de vie pratique avec sa maman vers l’âge de 2 ans et depuis son anniversaire, il semble beaucoup plus demandeur d’activités.

Tout en poursuivant l’introduction des activités de vie pratique, nous avons donc démarré doucement la vie sensorielle avec lui: cabinet de géométrie, volumes bleus, tablettes rugueuses, 2ème boite des couleurs, blocs des cylindres, sac à mystère.

Frénésie de découpage

Depuis que je lui ai présenté l’activité du découpage, il ne se passe pas une séance sans qu’E. n’y passe au moins 5 bonnes minutes.

Aujourd’hui, il y a passé 20 minutes dans un état de concentration intense. Lui qui est d’habitude sur le qui-vive au moindre bruit n’a pas réagit lorsqu’un gros tracteur est passé dans la rue, ni lorsque j’ai fait exprès de faire du bruit pour mesurer son degré de concentration. Je l’ai photographié sans même qu’il s’en aperçoive...

Des zéros dans les timbres!

Avant de passer à l’addition au boulier (ce qui ne saurait tarder étant donné que le processus est totalement maîtrisé avec les timbres), j’ai introduit quelques cas particuliers avec l’addition ou la soustraction: je veux parler de nombres pour lesquels une catégorie est absente, autrement dit, qui s’écrivent avec un zéro.

Avec les timbres, quand une catégorie est absente, on peut très bien se contenter de ne rien mettre dans la colonne prévue pour la catégorie. On reste dans l’idée “zéro, c’est quand il n’y en a pas”.

Calligraphie en tous genres

Pas de doute, Clémence aime écrire. La pratique de la dictée muette n’a pas éteint ce que nous appelons “l’écriture spontanée”. La seule chose, c’est que Clémence refuse d’écrire quoi que ce soit de spontané avec l’alphabet mobile. Elle écrit à la main!

Les triangles

Depuis quelques temps, nous travaillons avec Clémence le vocabulaires des figures du cabinet de géométrie, et particulièrement le tiroir des triangles, afin de pouvoir introduire le “Jeu du Détective”.

Dans un premier temps, nous avons travaillé sur les 3 premiers triangles que nous qualifions en fonction du nombre de côtés égaux: scalène (3 côtés différents), isocèle (2 côtés égaux) et équilatéral (3 côtés égaux).

Maintenant que Clémence sait nommer ces 3 triangles, nous passons aux 3 du dessous. Nous les nommerons en fonction de leurs angles.

Une semaine de bricolage

 L’avantage de n’avoir plus à chercher de maison, c’est que ça me laisse du temps pour refaire du matériel! Ça n’a donc pas chômé, cette semaine...

Cartes des combinaisons

Aujourd’hui, pendant que Clémence était en ville avec son papa, j’ai pris le temps de réaliser les principales combinaisons entre tour rose et escalier marron. Je les ai photographiées et j’ai réalisé des petites cartes.

Vous pouvez télécharger ces cartes sur la page de téléchargement du blog (cliquez en haut à gauche).

A noter tout de même: avant de donner ces cartes à vos enfants, donnez-leur la possibilité d’expérimenter tout seuls les possibilités du matériel. Si l’enfant peut découvrir seul une combinaison, c’est encore plus formateur.

Les clochettes!

Ce matin, alors que j’attendais un petit garçon pour un atelier, je reçois un coup de fil d’un voisin homonyme: Chronopost venait de lui livrer par erreur un gros colis à mon nom!

Vers 11h, mon obligeant voisin m’a rapporté le paquet qui contenait bien le matériel que j’attendait depuis 2 mois maintenant: les fameuses clochettes Montessori!

Extensions de la 2ème boite des couleurs

En ce moment, Pauline est extrêmement sensible aux couleurs. Dans son langage, les objets sont nommés par leur nom mais aussi par leur couleur. Par exemple, si elle fait tomber sa fourchette, elle demande: “tu peux ramasser ma fourchette bleue?” etc...

Paradoxalement, elle ne prend pas spontanément la boite des couleurs. Je ai proposé hier que nous la fassions ensemble (avant 3 ans, l’enfant a plus besoin d’être accompagné dans ses activités).

Beau moment de concentration

Est-ce lié à la conversation que nous avons eue hier? Toujours est-il qu’aujourd’hui Clémence a travaillé son serpent de l’addition avec une concentration que je ne lui avait pas vue depuis des semaines.

Elle a pris le matériel avec joie, s’est installé bien correctement à sa table, a pris le temps de disposer chacun des éléments du matériel et a compté ses perles avec un soin et une exactitude rare. Elle était complètement posée, pas de mouvements parasites, pas de temps mort entre les différentes étapes de l’exercice et à la fin, la joie d’avoir compté juste son serpent. 

Et surtout, une fois le matériel rangé, ce visage serein et reposé dont parle M. Montessori.

Pourvu que ça dure!

De l'importance de la stabilité du milieu

Pour l’enfant, il est important, dès la naissance de veiller à ce que le milieu dans lequel il vit soit stable: un lieu de vie défini et suffisamment calme, des objets en ordre et qui ne changent pas constamment de place, des horaires à peu près réguliers, un nombre relativement limité de personnes qui s’occupent de lui...

Plus l’enfant grandit et plus il est possible de déroger à cette stabilité sans trop perturber l’enfant. Mais ce besoin de stabilité ne se limite pas aux simples premiers mois. J’ai le souvenir d’un commentaire de ma formatrice à propos du nombre grandissant d’enfants qui ne supportent pas de mettre un bandeau sur les yeux pour faire les activités tactiles. Pour elle, ce fait est à mettre en relation avec le sentiment d’insécurité de l’enfant. “Pensez simplement, ajoutait-elle, qu’à 5 ans, de nombreux enfants ont déjà déménagé 2 ou 3 fois...”

Séance studieuse

Il y avait atelier aujourd’hui, bien que ce fût un jour férié.  Et ça n’a pas chômé!

Soustraction en timbres

Après avoir pratiqué longuement la soustraction avec les perles, il était temps de passer à la soustraction avec les timbres.

Cette fois-ci, le matériel est connu, on peut donc aller directement dans le vif du sujet.

Le retour de la ligne

Avec le retour au calme dans notre vie, je peux me préoccuper des détails d’aménagements de la classe. Aujourd’hui j’ai décidé de m’occuper enfin de cette fichue ligne qui manquait.

Le scotch m’attendait depuis des semaines sur l’étagère, ça ne m’a pas pris 10 minutes et visiblement, elle a tout de suite plu à Pauline. Je constate d’ailleurs qu’à 2 ans et demi, elle maîtrise cet exercice beaucoup mieux que sa soeur ne le faisait à 3 ans et plus...