Le contenu de ce blog est le reflet de mon cheminement dans la pratique de la pédagogie Montessori et n'engage que moi.
Il ne saurait se substituer à une formation de qualité.
Toutes les photos et les textes sont ma propriété. Nul n'est autorisé à les utiliser sans mon autorisation expresse.

vendredi 29 octobre 2010

Changement de régime pour le blog


Je profite des vacances pour mettre le blog enfin à jour.
La fin de cette période a été difficile: beaucoup de choses à faire, entre la classe, le projet d’école, la maison à tenir et les premières attaques de virus...

Comme vous avez pu le lire sur le blog d’Eve, la conférence du 8 octobre a été un succès. 68 personnes étaient présentes, ont profité de la conférence de Catherine, ont posé de nombreuses questions puis sont venues partager un verre avec nous tout en discutant du projet d’école.
Nous avons déjà les premières pré-inscriptions à l’école et des adhésions à l’association. 
Le Courrier de l’Ouest, (l’autre journal local) a consacré un joli article à la conférence, le journal paroissial est venu m’interviewer.

Depuis, nous avons des demandes de renseignements tous les jours! De nouveaux enfants sont venus en adaptation pour participer aux ateliers dans l’optique d’une probable intégration à l’école l’an prochain.

Je suis en train de chercher les personnes qui travailleront dans l’école avec moi l’an prochain et je commence à avoir de bonnes pistes (je connais une lectrice de ce blog qui se reconnaîtra ;-) )

Nous travaillons ensemble, Eve, Maëlle et moi à essayer de résoudre le casse-tête du local sachant que, dans l’idéal, nous aimerions bien le trouver rapidement, mais que nous ne pouvons nous permettre de louer «à vide», dès maintenant...

Et bien sûr, il y a toujours plein de matériel à fabriquer, tenir à jour le classeur de chaque enfant, répondre aux nombreux messages ou coups de fil...

Et tout ça sans compter la vie de famille!

Bref, j’ai à la fois très envie de continuer à alimenter ce blog et aussi besoin de temps pour moi.
Pour un temps au moins, je vais essayer de continuer à poster des billets plus illustratifs avec moins de textes. Ce sera difficile car  lorsque je commence à écrire, j’ai du mal à m’arrêter et à ne pas détailler. Je vais essayer de me limiter à un ou 2 billets détaillés par mois et les autres billets plus «d’ambiance».
Je n’oublie pas que j’avais promis de reparler du sujet de l’ambiance et des activités «constructives». Je garde le sujet sous le coude pour le détailler bientôt.
Je pense toujours à l’article sur la lecture pour la Bibliothèque. Mais là, je crois que, comme les enfants, il vous faudra attendre Noël! ;-p

Bonne lecture et au plaisir de vous lire dans les commentaires (lorsque ça veut bien marcher!)

jeudi 28 octobre 2010

Ce mois d'octobre, dans la classe...


Petit reportage en images de l’ambiance dans la classe ce mois-ci, que ce soit le matin avec les moins de 6 ans ou certains après-midis avec X. souffrant d’un retard moteur et de langage dû à son épilepsie.







samedi 23 octobre 2010

Activités d'automne


L’automne arrivant, nous avons pendant toutes ces semaines travaillé autour du thème des feuilles.
Avant tout, les premières semaines, j’ai pris le temps de placer le vocabulaire de la plante (tige, racines, feuilles, axe ascendant et axe descendant) avec tous les enfants aussi bien sur des plants que sur les nomenclatures.

Puis, nous sommes allés dans le jardin observer les arbres et les feuilles. Nous avons particulièrement porté notre attention sur le chêne et le marronnier ainsi que sur leurs fruits. Le jour de l’automne, nous avons fait de la compote avec les pommes du jardin puis nous avons appris une petite chanson qui dit «je me suis bien régalé de fruits d’automne, je me suis bien régalé avec la pomme du pommier. I’n’faut surtout pas manger le gland du chêne, i’n’faut surtout pas manger le marron du marronnier». (pour écouter le début, cliquez ici.)

Nous avons repris régulièrement cette chanson avec les enfants (avec ses autres couplets: poire, figue et noix) et à chaque fois, nous prenions un petit plateau contenant un rameau de chaque arbre, des glands, des marrons, des morceaux de bogue et des cupules. Nous disions le vocabulaire avant de commencer et nous montrions chaque élément étalé sur le sol lorsque nous chantions. J’avais préparé des petites étiquettes pour les enfants lecteurs.


Nous avons commencé à travailler le vocabulaire de la feuille avec les enfants. J’ai également fabriqué un jeu de cartes en 3 parties à partir des arbres et des plantes de mon jardin en les scannant tout simplement.
Dans un premier temps, j’ai fait travailler les enfants en associant un jeu de cartes avec les feuilles que je j’avais conservées. Le jeu était intéressant, mais j’ai mis un peu trop de feuilles. Il faut que je les sépare en 2 groupes.


Nous avons également utilisé les feuilles pour des créations d’Art Plastique. Essentiellement du pochoir et de l’estampage. Les petits ont été très attirés par le pochoir, mais l’exercice s’avère en fait difficile. Il faut comprendre qu’on doit mettre la peinture à cheval sur la feuille et sur la page et tenir fermement la feuille.
Malgré la difficulté et le gros décalage entre le modèle de la présentation et le résultat obtenu, les enfants ont repris régulièrement l’activité.


L’estampage a eu plus de succès. Après l’avoir proposé avec des feuilles du jardin, j’ai vite constaté que c’était trop difficile pour les petits car il faut arriver à tenir la feuille et la page ensemble. J’ai ensuite fixé des feuilles à la patafix sur des plaquettes de médium et les enfants fixaient leur page avec des pinces à dessin. Mais la boulette de patafix était visible et le résultat pas très satisfaisant. 
Je commençais à désespérer lorsque je me suis souvenue des feuilles que nous avions ramassées avec Clémence et Kikabeille il y a bien longtemps. Je les avais séchées et plastifées. Mais sous le plastique, la marge et les nervures sont encore bien marquées. Ces fiches plastifiées se sont avérées le bon support pour l’estampage au crayon à la cire. Pauline particulièrement en a fait énormément. Clémence aussi et elle les découpait. Nous avons gardé les feuilles pour en faire un grand arbre à la rentrée.


Cette activité a permis de bien revoir les mots «marge» et «nervures» vus en leçon en 3 temps de botanique.


J’ai aussi proposée une activité de perforation/collage. J’ai organisé un plateau avec des bandes de papier coloré et 2 perforatrices «feuilles» (qui vont préparer le vocabulaire «limbe simple», «limbe composé».)
Les enfants essayaient de perforer le plus régulièrement possible les bandes colorées. Les feuilles étaient récupérées dans un petit panier. Ensuite, les enfants pouvaient récupérer leurs bandes et/ou leurs feuilles pour réaliser un cadre en collage. L’activité a eu beaucoup de succès. Récupérer les toutes petites feuilles pour les mettre dans le panier était un travail minutieux qui a induit beaucoup de belle concentration chez les plus petits.


J’ai bien sûr proposé du coloriage en lien avec notre thème. Au début de la période, quand nous travaillions la plante, j’ai proposé un arbre à colorier. Puis, dès que le vocabulaire a été introduit, une feuille. Peu avant les vacances, j’ai proposé des coloriages autour du chêne et du marronnier ainsi que différentes feuilles d’arbres.


Sur le plan de la botanique, Clémence a repris régulièrement la nomenclature de la plante et celle de la feuille en utilisant les billets de lecture puis les fiches de définitions. Pour la feuille, elle a utilisé les fiches de coloriage pour reproduire la nomenclature et noter les noms en dessous.


Clémence s’est aussi intéressée aux formes de feuilles. Un matin, elle a pris le 1er livret de nomenclature des formes de feuilles (il y en a 2) et a recherché les formes correspondantes dans le cabinet de botanique. Ensuite, elle a utilisé les formes du cabinet pour les dessiner sur des feuilles spécialement prévues avec des lignes de calligraphie pour noter le nom de chaque forme en dessous. Elle s’est ainsi constitué un livret personnel de formes de feuilles. Un bel exercice typiquement montessorien qui l’a occupée presque toute la matinée, ce jour-là.

Et pour terminer, un dernier petit exercice «classique» de l’automne, le tri de fruits secs. Puisque nous avions déjà vu le gland et le marron, un matin, sur la ligne, j’ai montré la châtaigne que nous avons observée et comparée avec le marron. Puis j’ai montré la noix et la noisette. Nous avons rappelé lesquels étaient comestibles puis, comme tous les enfants ont eu la présentation du tri des boutons, je leur ai montré le plateau du tri de fruits secs. J’envisage, à la rentrée, de le reprendre sur la ligne pour fixer le vocabulaire et en proposant des activités sur le goût de ces fruits. Nous continuerons également à explorer les fruits d’automne et d’hiver avec les nomenclatures, mais aussi en «vrai». Mmmm, vivement la rentrée!


vendredi 22 octobre 2010

E. et la lecture: on est presque aux syllabes


Depuis la rentrée, avec E., nous travaillons intensément la lecture. Comme son handicap l’empêche d’aller facilement à l’analyse s’il n’a pas la synthèse, j’utilise la connaissance qu’il a d’un bon nombre de lettres pour fabriquer des syllabes.
Au début, E. m’écoutait dire «lll, a: la» et il répétait. 
Petit à petit, il est arrivé à trouver tout seul le résultat de certaines combinaisons. Au fur et à mesure des séances, il était de plus en plus capable de trouver. Aujourd’hui, il a pratiquement trouvé toutes les combinaisons alors même que j’en avais mis un bon nombre qu’il n’avait jamais ou rarement vues.

Evidemment, ça reste lent. Devant m et o, il ne dit pas «mo», il dit, c’est «mmm», c’est «o» et quand je lui dit, «et les 2 ensemble, ça fait?», il répond alors «mo». Mais quel chemin parcouru en 6 semaines!
On n’est pas encore à la lecture. Il faut encore qu’il comprenne que «ca» et «ac» ça ne fait pas la même chose. Il faut encore qu’il prenne de la vitesse pour arriver à vraiment lire «mami», «papa» ou «papi», que nous avons essayé aujourd’hui et on n’en est pas encore à lire des syllabes fermées comme «lac» ou «bol».
Mais si E. continue à progresser sur ce rythme-là, nul doute qu’il va finir par y arriver!

lundi 18 octobre 2010

Multiplication avec les perles


Depuis le mois d’août, Clémence attendait ça! Elle était largement prête mais je voulais qu’on avance dans les tables de mémorisation et lui laisser de temps de passer à l’abstraction avec la soustraction avec retenue.
Cet après-midi, donc, Clémence a enfin eu sa présentation. C’est tout simple.
Nous allons refaire une grande addition avec les perles. Mais une addition un peu spéciale. Clémence s’en est tout de suite aperçu: «Maman, c’est les mêmes chiffres dans les 3 plateaux!». Et oui! Nous avons additionné 1243 + 1243 +1243.
Clémence a commencé par faire ce qu’elle savait faire: aller chercher les quantités en perles, faire la magie du nombre, tout mettre ensemble dans le plateau, compter le résultat et l’écrire sur la table avec les symboles.


Une fois l’addition écrite, si l’enfant ne s’en est pas encore aperçu, il voit bien qu’on a additionné plusieurs fois la même quantité. On lui demande combien de fois on a pris la quantité 1243. Il répond «3 fois».
Sur un bristol, on écrit «3» en gris ou en noir (surtout pas en vert, c’est un nombre de fois, pas une quantité). On prend l’un des nombres 1243, on rappelle qu’on l’a pris 3 fois et on pose devant notre «3» suivi du signe «x» en indiquant que ce signe se lit «fois», puis le résultat.


Il nous reste à donner le vocabulaire: «multiplicateur» (le 3, qui indique le nombre de fois), «multiplicande» (le nombre que l’on doit prendre un certain nombre de fois) et «produit» pour le résultat.
Clémence s’est exercée à faire plusieurs multiplications en perles en commençant comme une addition qu’elle a transformée en multiplication. Puis je lui ai montré la 1ère étape de la mémorisation.
Nous utilisons une table perforée et des perles. Pour faire la table de 2, nous prenons 2 perles que nous mettons en colonne sous le chiffre 1 imprimé sur la table, c’est «1 fois 2» et nous comptons le résultat. Puis nous ajoutons 2 autres perles en colonne sous le 2 pour obtenir «2 fois 2» puis 2 autres perles sous le 3 pour obtenir «3 fois 2» etc... A chaque fois le résultat est compté et écrit. Et, à la présentation, nous incitons l’enfant à repartir du début de la table pour obtenir son résultat. Par exemple, pour  «4 fois 2», il va dire en déplaçant à chaque fois un petit pion plat: «1 fois 2: 2; 2 fois 2: 4; 3 fois 2: 6; 4fois 2: 8»
Sur la photo ci-dessous, on voit Clémence faire la table de 2 (elle a mis l’étiquette «2» dans l’encoche à gauche pour se le rappeler). Le pion rouge indique qu’elle en est à «7 fois 2»


vendredi 15 octobre 2010

Réglettes Montessori


Les réglettes Cuisenaire sont un très bel outil mathématiques. Cependant, les réglettes originales utilisent un code couleur proche des couleurs des perles Montessori, mais ce ne sont pas les mêmes... J’avais donc résolu de ne pas avoir ce matériel dans la classe.
Mais la semaine dernière, j’ai trouvé un petit sachet de réglettes en bois naturel, et pour une bouchée de pain, qui plus est! Le temps d’y mettre un peu de peinture aux couleurs Montessori, et j’ai pu proposer ce matériel aux enfants les plus grands qui connaissent déjà bien les perles colorées et leur code de couleur.
Pour les enfants un peu grands, elles permettent de continuer le travail que Maria Montessori propose avec les barres rouges et bleues mais que certains enfants ne font pas car ils trouvent les barres trop encombrantes.
Sur certains sites de matériel, on trouve du coup des mini barres numériques pour un travail sur table. L’avantage des réglettes Cuisinaire aux couleurs Montessori est qu’elles permettent beaucoup plus de choses en terme Mathématiques et qu’elles ne semblent pas faire «doublon».

Une fois que les enfants ont bien établi le lien entre les réglettes et les nombres, ils peuvent faire des additions et lire le résultat en cherchant la réglette de la taille des 2 autres. Ils peuvent aussi décomposer un nombre en toutes les combinaisons possibles.


Aujourd’hui, j’ai proposé à Clémence de fabriquer 12 avec les réglettes 10 et 2 puis de trouver toutes les combinaisons qui font 12 avec seulement 2 réglettes. Ensuite, je lui ai demandé de faire 12 mais avec uniquement un groupe de réglettes de même couleur. Elle a donc trouvé 6+6, puis 4+4+4 et 3+3+3+3 et 2+2+2+2+2+2 et enfin 1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1. Préparation à la multiplication dont la présentation s’annonce pour bientôt!


mardi 12 octobre 2010

Donner la notion du temps II


Voici une autre activité destinée à donner la notion du temps aux enfants. Ici, il s’agit de comprendre la différence du temps vécu par des personnes de la famille de l’enfant. On l’appelle, «Les lignes de vie».
Pour réaliser l’activité, il faut des bandes de papier de 1cm de large que l’on gradue tous les centimètres. On peut préparer les bandes avec l’enfant. Pour ma part, j’ai préféré imprimer du papier quadrillé qu’il n’y a plus qu’à découper en bandes (voir en section Téléchargements). On aura également besoin d’une feuille de papier A4, de ciseaux, de colle, de scotch, d’une règle et d’un stylo.

On demande à l’enfant quel âge il a (généralement 5 ou 6 ans). On lui montre une bande quadrillée et on lui explique que chaque carré représente 1 an. Il découpe donc une bande de 5 ou 6 carrés (selon son âge). 



Quand nous avons placé un nombre suffisant de personnes, l’enfant se rend bien compte de la différence d’âge entre les membres de la famille.
Nous faisons alors pivoter la feuille A4 de telle sorte que la ligne devienne verticale et que les lignes de vie se situent à sa gauche. La ligne est alors la ligne du temps présent (d’où le fait que ne doivent figurer sur la feuille que des personnes vivantes), la partie gauche le passé et la partie droite le futur. L’extrémité gauche de chaque bande représente le moment de la naissance, on peut donc constater: «Nany, elle est née il y a longtemps, mais le petit cousin Etienne, il est né il n’y a pas longtemps.»


J’ai proposé cette activité à Clémence et, un autre jour à Dya (j’avais récupéré les âges auprès de la maman). A chaque fois, elle a fait un tabac. Quand on a terminé, on affiche la feuille et l’enfant peut  la compléter en ajoutant d’autres personnes de la famille auxquelles il pense.


lundi 11 octobre 2010

Donner la notion du temps I


Avant d’aborder l’Histoire, il faut que l’enfant ait une notion suffisamment claire du temps qui passe et des durées. Le temps est une réalité de la physique mais qui ne se laisse pas percevoir clairement par l’un de nos sens. Sa perception est hautement subjective et varie selon les moments et les âges de la vie.
Nous devons donc représenter le temps par une figuration symbolique pour mieux le percevoir et même pour le mesurer.
Dans un premier temps, l’enfant devra avoir compris que le temps passe et que les êtres vivants sont jeunes puis vieux. Il commence à se rendre compte qu’il y a eu un «hier» (même si c’était il y a une semaine) et qu’il y aura un «demain».
Nous pouvons, à ce moment travailler la notion de AVANT/APRES avec une activité que je détaillerai plus tard. La notion de séquence chronologique arrive également avec les images séquentielles.

Puis arrive un moment où l’enfant a abordé le système décimal et lorsqu’il voit 25, il est au moins capable de dire «deux dix et cinq» si ce n’est «vingt-cinq».
Nous pouvons alors lui présenter l’activité dite «des 3 éphémérides».

Il nous faut préparer 3 éphémérides de 3 tailles différentes (le plus petit étant à peu près le tiers du plus grand) sur un mois complet.
Je me suis payé le luxe de présenter ces 3 éphémérides sur des chutes de carton recouvertes de joli papier et dans un petit cadre en carton.


Le 1er septembre, j’ai appelé Clémence pour lui présenter cette activité qui se déroule sur tout un mois. J’ai pris le grand éphéméride, j’ai sorti la feuille du jour et je l’ai montrée à Clémence en disant: «Tu vois, aujourd’hui, nous sommes le 1er septembre. C’est le 1er jour du mois de septembre. Eh bien j’ai décidé que ce morceau de papier à lui tout seul représentait la journée toute entière d’aujourd’hui. Puis, j’ai sorti la feuille du 2ème éphéméride: «Tu vois, cette feuille. Elle est plus petite que l’autre. Pourtant, à elle seule, elle représente aussi la journée d’aujourd’hui. Et j’ai fait de même pour le 3ème éphéméride.
Et, avec l’aide de Clémence, j’ai collé les 3 feuilles sur l’étagère qui porte le matériel de la mesure du temps dans la classe. Et nous avons posé les 3 éphémérides au dessus.


Et c’était terminé pour la journée. Le lendemain, nous sommes retournées aux éphémérides et avons recommencé le même cérémonial. Les feuilles du 2 septembre ont été collées avec un morceau de scotch sous les feuilles de leur éphéméride respectif.
Clémence a fait ce travail tous les jours. Quand une bande touchait le sol, nous la relevions et la fixions avec un petit morceau de scotch pour qu’elle ne traîne pas par terre et ne soit pas abîmée.


Le 30 septembre, nous avons déplié les 3 bandes de l’éphéméride. Clémence a constaté que les 3 bandes avaient mesuré un mois mais qu’elles n’avaient pas la même longueur. Ainsi, de manière sensorielle, elle a pris conscience que la représentation du temps est une convention.




dimanche 10 octobre 2010

Fabrications


Après ces 6 semaines de folie où nous avons à la fois fait la rentrée avec les enfants et préparé la conférence, j’ai pris le temps de bricoler un peu plus longuement ce week-end.
Je me suis remise au cartonnage que j’avais un peu délaissé pour le bois. Mais depuis que j’ai découvert que je pouvais facilement recouvrir la boite avec du papier et une bonne colle d’encadrement/reliure (Dalbe Flex, pour ne pas la nommer), fabrication de boites en carton me paraît beaucoup plus rapide (avant, j’utilisais des bandes de papier gommé et c’était fastidieux...)
Donc, samedi, j’ai fabriqué une petite boite pour le matériel de conjugaison: des étiquettes pour les groupes, des flèches d’infinitif, des flèches de participe passé et des fiches à encoches pour conjuguer.
Voilà le résultat:


Puis, dimanche j’ai enfin réalisé la boite pour les barres de géométrie qui attendent depuis le mois de décembre!
Mais depuis que j’ai fait mon stage de géométrie et que je sais ce que je peux faire très tôt avec ces barres, il me démangeait d’avoir la boite.
Dans les boites vendues sur les sites, il y a aussi un jeu de barres naturelles de chaque dimension que je n’ai pas fait (pas abordé dans ma formation).
Il n’y a donc que les casiers pour chaque catégories de barres, un espace pour une équerre, des arcs de cercles (pas encore construits), un rapporteur, un fil à plomb. les autres petites cases servent pour les punaises (il faut au moins 4 couleurs différentes), les attaches parisiennes et des clous de tapissier pour fixer 2 barres superposées sur le tableau de liège.
Voilà le résultat:


mercredi 6 octobre 2010

En 1ère page!


C’était la belle surprise d’hier! 
Nous étions en contact depuis quelques temps avec une journaliste du journal Ouest-France. La conférence a été l’occasion de faire le point sur nos projets avec elle. Elle a passé plus de 2h avec nous dans l’atelier, visiblement très intéressée tant par la pédagogie que par le projet. En fin «d’interview», elle a demandé à ce que les filles viennent manipuler un peu pour prendre des photos. Pauline était très impressionnée et ne voulait rien toucher devant la dame.
Heureusement, je devais lui faire la présentation des barres bleues qu’elle attendait avec impatience. J’en ai profité. Pauline, captivée par les barres n’a plus pensé à la journaliste qui a pu faire de bien jolies photos.
Hier, nous avons découvert l’article avec impatience. Un bel et long article avec amorce en 1ère page. Décidément, si nous n’avons pas de monde vendredi à la conférence, c’est à désespérer... (mais, aux dernières nouvelles, il y aura du monde ;- ) )
Pour lire la version électronique de l’article, c’est par là.