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vendredi 26 octobre 2018

Les sciences 3-6 ans de l'École vivante




Sylvia Dorance, la fondatrice des éditions "école vivante", m'a récemment proposé de m'envoyer le livre "Les sciences" dans la collection Montessori Pas à Pas 3-6 ans.
J'ai donc pris le temps de lire très soigneusement ce joli ouvrage à la mise en page très agréable, comme tous les ouvrages de la collection. Pourtant, pendant ma lecture, à plusieurs reprises, je ne me suis pas sentie complètement d'accord avec ce qui est présenté. Le livre présente pourtant bon nombre de bonnes activités, mais il me semble qu'il y a, de mon point de vue, quelques erreurs de positionnement que je vais essayer d'expliciter afin que vous puissiez utiliser cet ouvrage au mieux si vous l'avez ou si vous l'achetez.

mardi 24 mai 2011

Observation zoologique


Jeudi dernier, pendant que nous déjeunions sur la terrasse avec Aude et les enfants, nous avons pu observer un spectacle assez rare: la ponte d’une femelle Machaon sur les fenouils du jardin. l’année dernière, nous avions déjà observé les chenilles de Machaon à cet endroit et je m’attendais à en retrouver cette année. En allant voir de plus près, nous avons pu constater qu’une autre ponte avait déjà eu lieu et qu’il y avait déjà des chenilles de belle taille dans le fenouil.


L’année dernière, nous n’avions pas réussi à observer les chrysalides, bien que nous les ayons attentivement cherchées. Cette année, je m’étais promis d’en prélever au moins un spécimen pour observer sa métamorphose en terrarium.
C’est donc ce que j’ai fait cette semaine: j’ai «cueilli» une belle chenille sur sa branche que j’ai mise dans l’eau pour qu’elle reste bien fraîche pour la chenille. Le tout a pris place dans un petit terrarium/aquarium dans la classe.
Nous avions déjà parlé du papillon il y a quelque temps. Ce fut l’occasion d’en reparler. Les enfants ont pu observer la magnifique chenille qui broute le fenouil à une vitesse hallucinante ainsi que les petites crottes qu’elle produit. Un petit a demandé à la toucher et tous les autres ont voulu le faire sans aucune peur ni dégoût. (attention tout de même, les chenilles très poilues sont souvent urticantes)
Chaque jour, notre chenille a été observée, son terrarium changé. Et puis jeudi matin, elle ne bougeait plus: elle s’était attachée au fenouil par un fil de soie. les plus grands ont essayé de la dessiner de la manière la plus réaliste possible. A midi, sa peau avait l’air un peu fripée lorsque nous sommes sortis au jardin. A 14h, quand nous sommes revenus en classe avec Clémence et Pauline, la chenille avait disparu: la chrysalide était là et sa peau gisait au sol. Incroyable nature!
Maintenant, il faudra être patient: 3 semaines avant l’éclosion.
Mais aujourd’hui dimanche, j’ai remis dans le terrarium 2 chenilles minuscules, fruit de la ponte du Machaon de jeudi dernier...



Si vous avez des machaons chez vous, vous pouvez télécharger le document que j’ai fabriqué sur le cycle de ce papillon: à utiliser comme des images séquentielles (avec le texte à remettre dessous pour les plus grands) . Pour le contrôle, imprimez un 2ème exemplaire et découpez le en bandes de 3 images que vous scotcherez ensemble. Cela fera un long dépliant.

jeudi 12 mai 2011

Le soin aux animaux


Le soin aux animaux constitue une des premières entrées dans la Zoologie. Il est bon d’avoir dans la classe un ou plusieurs animaux que les enfants apprennent à connaître et dont ils commencent à s’occuper.
Nos petites voisines ont eu une portée de lapereaux nains et nous avons décidé d’en adopter 2 pour Clémence et Pauline. Ce seront leurs lapins qui resteront chez nous lorsque l’école ira définitivement s’installer dans ses locaux. En attendant, puisque les lapins sont là et que leur clapier est tout proche de notre classe, l’occasion était trop belle de commencer le soin aux animaux.
La première règle que les enfants doivent intégrer, c’est qu’on doit être absolument calme à côté d’un animal: pas question de crier ou de s’exciter. La première attitude est celle du respect de l’animal.
Ensuite, on apprend à tenir l’animal, à le caresser, à observer ses réactions pour comprendre quand il en a assez et a besoin de s’isoler.
L’enfant accompagne l’adulte au moment des repas de l’animal: il apprend ce qu’il mange, ce qui est toxique pour lui, les rations dont il a besoin, les gestes pour servir le repas. Petit à petit, il pourra le nourrir lui-même, sous la surveillance de l’adulte (qui contrôle notamment la ration donnée).
Après le repas, c’est le soin de la cage que l’enfant intégra jusqu’à pouvoir peut-être s’en charger en totalité ou en partie seulement. Ainsi s’acquiert le sens de la responsabilité outre les connaissances zoologique et le lien affectif.
Quelques conseils avant de vous lancer dans cette activité avec votre enfant: choisissez bien votre animal en fonction de vos contraintes, prenez le temps de vous documenter et n’oubliez pas qu’en dernier recours, c’est toujours l’adulte qui est responsable de l’animal. Il est hors de question que l’animal souffre du manque de soin d’un enfant négligent.
Il faut du temps avant qu’un enfant puisse prendre en charge tout seul le soin d’un animal: il faut donc accepter de s’en occuper avec les enfants. Comme c’est par l’exemple que l’enfant apprend, plus nous serons attentif au bien-être de l’animal, plus il se montrera enclin à s’en occuper lui-même.
Dans le cas d’un contrat passé avec un enfant plus grand (9 ou 10 ans) qui s’engagerait à s’occuper de tout mais qui ne se montre pas à la hauteur de ses engagements, mieux vaut rendre ou donner l’animal si l’on n’est pas prêt à lui prodiguer soi-même les soins que l’enfant ne lui donne pas.


lundi 14 février 2011

Mésange


La mésange charbonnière est notre animal de la semaine. Un choix particulièrement adapté à la période que nous en voyons et entendons souvent depuis la classe. A la fin du récit, nous avons écouté le chant de la mésange sur un disque, ainsi que celui du rouge-gorge et du merle, que nous entendons aussi en ce moment.
Comme les enfants raffolent du coloriage, j’ai proposé 2 coloriages trouvés sur le site du journal Pouyo et réduits de moitié. Pour une fois, les enfants étaient tenus de respecter le code des couleurs indiqué sur la feuille. Car il s’agissait de colorier une mésange (bleue ou charbonnière) et non un oiseau imaginaire.
Beaucoup d’enfants ont joué le jeu du coloriage guidé. Ceux qui voulaient colorier avec des couleurs libres ont fait l’effort de décalquer le modèle de l’oiseau.


Le 2ème jour, sur la ligne, nous avons révisé le vocabulaire de l’oiseau avec le puzzle et le matériel de nomenclature (le vocabulaire avait été déjà donné lors du récit sur la poule en décembre). Puis nous ordonné ensemble une série d’images séquentielles montrant la reproduction de la mésange (construction du nid, couvaison, éclosion, nourrissage, envol)


vendredi 11 février 2011

Papillons


Lundi, pendant le temps de ligne, j’ai raconté une petite histoire d’animaux. En fait, il s’agit de parler d’un animal en le décrivant physiquement, en racontant son mode de vie (habitat, déplacement, nourriture, reproduction) mais sans le nommer. A la fin, on montre une image que l’enfant retrouvera plus tard dans le tableau de classification des animaux.
Il y a une cinquantaine d’images dans ce tableaux, donc autant d’animaux dont il faut raconter l’histoire. Quand on introduit la zoologie, avec les enfants concernés, on peut raconter une histoire par jour. Actuellement, je préfère ne pas le faire car j’ai trop d’enfants qui ne viennent qu’une ou deux fois par semaine. Donc il devient difficile de faire le compte de qui a eu telle ou telle histoire. Je présente donc un seul animal par semaine et je décline parfois quelques activités autour de ce thème.
Ce lundi, j’ai raconté l’histoire d’un papillon. Il était donc très facile de proposer des activités autour de ce thème. En voici un petit aperçu.


Le cycle du papillon: Des images et des figurines à observer et à mettre en ordre. J’avais également des coloriages sur ce thème: le cycle déjà en ordre à colorier ou, pour les plus grands, des vignettes à colorier, découper et mettre en ordre.
Les figurines sont de bonne qualité et permettent de bien observer les différentes parties de l’anatomie du papillon: thorax, abdomen, 6 pattes, antennes, trompes et les 2 paires d’ailes. Les éléments de la morphologie se retrouvent sur la chenille et sur la chrysalide.



jeudi 23 septembre 2010

Observer la nature



Dans une classe Montessori, il peut paraître étonnant de voir des bouts de chou faire de la zoologie et de la botanique en utilisant un vocabulaire inconnu à bien des adultes.
Il ne faudrait pas croire qu’il y ait un désir d’élitisme là-dessous. Juste la volonté d’utiliser les merveilleuses capacités de l’enfant à leur juste mesure.
Notre société propose à outrance de la fantaisie et du merveilleux aux enfants dès le berceau. Pourtant, commencez à parler de la nature simple et proche à un enfant et vous le verrez fasciné. Emmenez-le observer une araignée qui tisse sa toile, une coccinelle qui dévore des pucerons et son intérêt s’éveille. 
Parfois, il peut commencer par avoir peur. Mais si vous-même, vous faites taire cette peur qui peut être en vous, que vous vous mettez au niveau de l’animal et que vous commencez à parler de la vie de cette petite bête, alors, même l’araignée sera observée et sa toile admirée.
La Zoologie et la Botanique Montessori commencent par là: la connaissance intime avec une nature proche. Avant de parler des éléphants, on commence par observer les araignées, les coccinelles, les lézards, les lombrics, les merles... 
Avant de sortir la nomenclature de Botanique, on sort au jardin, on observe, on nomme ce qu’on connaît déjà avant de donner le vocabulaire inconnu.
Il peut sembler pédant de vouloir apprendre tant de vocabulaire à l’enfant. Mais d’abord, rappelons-nous que nous ne lui faisons pas apprendre par coeur. Il retient parce qu’il s’entraîne et qu’il a naturellement une très grande mémoire à cet âge. Et si nous offrons tout ce vocabulaire précis à l’enfant, c’est aussi pour éduquer son oeil. On distingue mieux 2 éléments si on peut les nommer.
«Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement», écrivait Boileau. C’est exactement ce que nous recherchons. Donner les clefs du monde avec le vocabulaire approprié. Prendre l’habitude d’observer les choses en détails, c’est donner les premières clefs de la démarche scientifique.
Pour l’enfant, cela se fait très simplement. Et c’est le début d’une prise de conscience de la beauté et de la fragilité de la nature.
D’autres enfants, dans les cours de récréation de Maternelle sont capables de mémoriser le nom de toutes les cartes Pokémon. Autant utiliser l’esprit absorbant de l’enfant à autre chose!
Alors, chez nous, dès que nous en avons l’occasion, nous observons les plantes et les animaux et nous nous émerveillons. Et puis, progressivement, nous donnons du vocabulaire.
L’étonnant, c’est que ce vocabulaire sera très certainement en grande partie oublié par l’enfant. Mais en lui, il aura la trace de cette acuité du regard, de la précision dans le vocabulaire. Et si, plus tard, son chemin re-croise celui de la Botanique, alors le vocabulaire reviendra très vite, accompagné de toutes les sensations concrètes qui ont présidé à son apprentissage. Une expérience que je n’ai pas vécue, mais qui m’a été rapportée à propos de petits Montessoriens maintenant adultes.



mardi 25 mai 2010

Zoologie




Je n’ai pas encore suivi le stage de zoologie, mais j’ai improvisé aujourd’hui une séance à partir d’indications données rapidement par Yvette lors d’un autre stage en le couplant à des pistes de travail données à des instituteurs pour permettre d’aborder la nouvelle classification des espèces.
Je me suis servie d’un fichier sur les animaux des éditions Atlas que j’ai déniché pour 2€ en vide-grenier mais de simples photos d’animaux auraient suffi.