Le contenu de ce blog est le reflet de mon cheminement dans la pratique de la pédagogie Montessori et n'engage que moi.
Il ne saurait se substituer à une formation de qualité.
Toutes les photos et les textes sont ma propriété. Nul n'est autorisé à les utiliser sans mon autorisation expresse.

vendredi 26 octobre 2018

Les sciences 3-6 ans de l'École vivante




Sylvia Dorance, la fondatrice des éditions "école vivante", m'a récemment proposé de m'envoyer le livre "Les sciences" dans la collection Montessori Pas à Pas 3-6 ans.
J'ai donc pris le temps de lire très soigneusement ce joli ouvrage à la mise en page très agréable, comme tous les ouvrages de la collection. Pourtant, pendant ma lecture, à plusieurs reprises, je ne me suis pas sentie complètement d'accord avec ce qui est présenté. Le livre présente pourtant bon nombre de bonnes activités, mais il me semble qu'il y a, de mon point de vue, quelques erreurs de positionnement que je vais essayer d'expliciter afin que vous puissiez utiliser cet ouvrage au mieux si vous l'avez ou si vous l'achetez.



I La question de l'actualisation scientifique

Dès l'introduction, les auteures posent les bases de leur positionnement: "En le [cet ouvrage] concevant, nous avons voulu à la fois tenir compte de ce qui existe déjà, actualiser ce qui est périmé sur la plan scientifique et respecter les principes fondamentaux de la pédagogie Montessori pour proposer des activités nouvelles et parfois même inventer du matériel nouveau, comme certains puzzles."

La question est d'importance, en effet. Maria Montessori n'a jamais voulu figer une méthode et rappelle la nécessité pour l'adulte d'avoir une démarche de scientifique notamment en ce sens qu'il nous faut adopter une posture d'observateur et ne pas plaquer une technique sur l'enfant.
Maria Montessori, en tant que scientifique, se tenait au courant des dernières avancées de la science et les prenait en compte. Ainsi, le premier Grand Récit qui prend en compte le Big Bang est plutôt novateur puisque ce modèle théorique, avancé par Georges Lemaître en 1927 a d'abord été combattu par un grand nombre de scientifiques avant de recevoir un allié de poids par la contribution de Gamow en 1948 et de n'être confirmé par la découverte du rayonnement fossile qu'en 1965.
La question d'actualiser la classification en zoologie se pose donc même si une partie du monde montessorien, à l'heure actuelle, préfère en rester à la présentation de la classification linéenne dans un premier temps. Pour ma part, les justifications avancées pour garder l'ancienne classification ne tiennent pas.
On entend dire que la nouvelle classification ferait appel à des critères non visibles sur le corps de l'animal, ou à la génétique. Même si la génétique est convoquée en classification phylogénétique, ce ne sont pas ces critères qui seront retenus pour les enfants. Quant à la classification de Linée, elle repose aussi parfois sur des critères internes: il n'est que de penser au groupe des vertébrés! Les os ne se voient pas et les enfants hésitent beaucoup quand ils doivent dire si le serpent et le lombric ont  un squelette interne.
La 2ème argument serait que l'enfant commencerait par un premier état de classement pour suivre la voie empruntée par l'Humanité, avant de constater dans ses lectures, qu'il n'est pas totalement juste et de le remettre en question en 9-12, et construire la nouvelle classification. Je n'adhère pas plus à cet argument. Pourquoi, en ce cas, ne pas présenter le système de Ptolémée pour le système solaire et laisser l'enfant découvrir dans les livres que le soleil ne tourne pas autour de la Terre?

Ceux d'entre vous qui me suivent également sur le blog dédié aux 6-12 ans savent que j'ai adopté la classification phylogénétique pour les 6-12 ans. Je ne suis donc pas de celles qui rejettent en bloc toute adaptation à l'évolution de la science.
Pour autant, faut-il introduire toutes les modifications proposées par les auteures? C'est une question qui trouvera sa réponse par la réflexion sur les plans de développement.


II L'indistinction des plans de développement

Le point principal qui m'a gêné dans le livre tient essentiellement dans la non-prise en compte de la spécificité du 3-6 par rapport au 6-12.
Pourtant le livre établit souvent une distinction entre des activités à présenter aux plus de 6 ans ou au moins de 6 ans. Mais la distinction semble plus tenir à des capacités supérieures plutôt qu'à un changement complet des modes de fonctionnement.
Dans ma formation montessorienne initiale, aucune distinction n'était faite entre le 3-6 ans et le 6-12 ans en terme de fonctionnement de l'enfant. L'enfant de 6-12 était juste capable de faire plus de choses. Ce n'est que par mes lectures et des rencontres avec des montessoriens que j'ai pu prendre conscience de l'importance fondamentale des plans de développement et de la nécessité de les prendre en compte afin que les propositions des enfants soient bien adaptées. Maria Montessori écrit que "Ce qui est parfaitement adapté à un plan de développement peut ne plus l'être au plan suivant." (L'Enfant est l'avenir de l'Homme)
Je dois dire que plus j'approfondis ma pratique et mes observations, plus cette question des plans de développement me paraît fondamentale et permet d'éviter bien des erreurs.

Pour simplifier, en 3-6 ans, l'enfant est en pleine construction de lui-même par la découverte de son environnement proche. Son outil de découverte est son esprit absorbant qui utilise les sens et qui est guidé par les périodes sensibles. Sa question est "qu'est-ce que c'est?" et sa demande: "Aide-moi à faire seul".
En 6-12, l'enfant construit la vie de groupe et le sens moral par la découverte de l'Univers entier. Son outil de découverte est l'esprit comprenant qui utilise l'imagination et l'abstraction et qui est guidé par les tendances humaines. Sa question est "Pourquoi? Comment?" et sa demande: "Aide-moi à comprendre."

En 3-6, l'adulte met en contact l'enfant avec son environnement et avec le vocabulaire que l'enfant fait siens par une activité personnelle et répétée. Ordre extérieur, repères, environnement délimité et répétition définissent cette période.
En 6-12, l'adulte soulève des questions et donne des débuts de réponses et des outils pour que l'enfant puisse découvrir en groupe la suite de ce qu'il a commencé à découvrir avec l'adulte. On peut dire que l'adulte donne des clés à l'enfant pour lui permettre d'aller découvrir un nouveau domaine avec ses pairs. Ordre intérieur, exploration, environnement ouvert et variation dans la répétition définissent cette période.

Ces éléments en tête, il devient clair que le livre présente des activités très intéressantes, mais dont une partie s'adresse, selon moi, beaucoup plus aux 6-12 ans qu'aux 3-6 ans. Ceci dit, ces activités plutôt axées 6-12 sont particulièrement adaptées aux plus jeunes de 6-12 ce qui rend l'ouvrage intéressant pour les personnes qui débutent Montessori avec des enfants de plus de 6 ans.

III Que contient le livre?


Une fois ces éléments posés, passons en revue le livre
L'ouvrage propose d'abord des activités autour de sorties dans la nature puis le cœur de l'ouvrage est consacré à la botanique avant d'aborder la zoologie puis de conclure sur un chapitre consacré à la matière et à ses propriétés.

Les sorties

Les auteurs insistent sur l'importance pour l'enfant d'entrer en contact réel avec la nature, même si c'est parfois compliqué quand on vit en ville et c'est absolument juste.

Toutefois, la première partie du livre, consacrée aux sorties, me paraît plutôt orientée 6-12. Les activités de repérage sur la carte et d'utilisation de la boussole sont tout à fait bien pensées. Elles seront utilisées avec fruit en classe 6-12.
Les propositions de mesures, de prélèvements dans une démarches scientifiques, de météo, correspondent également vraiment très bien à cette tranche d'âge.

En 3-6 ans, la collecte reste factuelle. Le plaisir de voir, d'écouter, de humer, de toucher, de ramasser puis d'observer en ayant le vocabulaire juste apporté par l'adulte. Le jeu du silence de la nature et le jeu de l'explorateur, proposés dans le livre et très sensoriels, seront très adaptés aux 3-6 ans.
Dans les prolongements de la sortie, le tri vivant/non vivant est également très pertinent dès le 3-6.

Au passage, précisons que ces cartes ne sont pas des cartes classifiées. En jargon Montessorien, ce terme désigne les cartes de vocabulaires sur un thème (les engins, les animaux de la basse-cour, les fleurs des champs, les bateaux, les légumes racines...).

La botanique

Globalement, la présentation des puzzles et des nomenclatures est bien faite. Je précise qu'il me semble plus pertinent de voir le vocabulaire sur la plante, la feuille ou le fleur réelles avant le puzzle car ce dernier présente une abstraction.
Avec des enfants souffrants de handicaps, certains enfants autistes notamment, l'abstraction que représente l'image est une barrière très longue à dépasser.

Dans cette partie, les auteures proposent de créer un nouveau puzzle pour la plante herbacée, gardant le puzzle traditionnel pour présenter le vocabulaire de l'arbre.
Dans le matériel traditionnel, le puzzle de l'arbre permet de présenter la plante en général. Et dans un premier temps, il ne présente donc que les 3 éléments de base de la plante: racine, tige et feuilles. La fleur est un organe sexuel qui apparaît seulement à un moment précis de l'année, remplacée par le fruit qui finit par tomber. Voilà pourquoi dans ce puzzle, la fleur est absente.



Je comprends l'intention des auteures mais, la présentation de la fleur à ce moment ne me semble pas nécessaire et si on comprend bien que le puzzle de l'arbre doit être présenté comme un modèle de plante, alors il n'est plus nécessaire de fabriquer le puzzle de la plante herbacée.

Le puzzle de la graine proposé me semble, à l'inverse, très pertinent par rapport à celui que l'on trouve dans les boutiques. C'est une très bonne idée.

La présentation du cabinet des feuilles est bien faite. Elle est bien centrée sur le cabinet original, laissant de côté les nombreuses feuilles ajoutées dans bien des cabinets fabriqués en Chine.  Le tableau donnant des exemples de plantes de chaque type de feuilles sera sans doute d'une grande utilité au lecteur qui ne maîtrise pas forcément la botanique.

Parmi les prolongements, les herbiers et les cycles de vie sont évidemment bien vus pour les 3-6 ans.
La dissection de la fleur, elle, ressort clairement du 6-12 ans. L'utilisation des clés de détermination est également une activité 6-12 ans. Les activités de nomenclature de botanique en 6-12, sont clairement proposées pour permettre aux enfants de développer un regard précis sur le végétal avec les mots précis afin de pouvoir utiliser ces fameuses clés.

La zoologie

Pour celles et ceux qui ne sont pas très au fait de la nouvelle classification, le livre présente de manière simple et précise les différences. Viennent ensuite des activités de tri avec l'indispensable distinction entre tri et classification. Ces tris seront pertinents dès le 3-6 ans, à condition que la connaissance sur le mode de vie des animaux soit transmise, soit sous la forme de lecture d'ouvrages documentaires, soit sous la forme des "histoires d'animaux" dont le livre ne parle pas mais dont vous pouvez trouver les principes dans cet article.

Vient ensuite la présentation des puzzle de zoologie. Traditionnellement, il y a 5 puzzles destinés à montrer un représentant de chacune des 5 grandes classes de vertébrés selon la classification linéenne: poissons, batraciens, reptiles, oiseaux, mammifères.
La classification actuelle fait disparaître en tant que groupe phylogénétique les poissons (une petite partie d'entre eux forme un groupe distinct des 4 autres parce qu'ils possèdent un corps cartilagineux (requin, raie...) tandis que l'autre partie appartient au même groupe que les 4 autres: ceux qui ont un squelette d'os) ainsi que les reptiles (la caractéristique commune à tous les animaux que l'on mettait dans ce groupe de tétrapodes, les écailles, est aussi une caractéristique des oiseaux. En conséquence si on gardait ce groupe avec le nom "reptiles", il faudrait dire que les oiseaux sont un sous-groupe de reptiles! Avec l'inconvénient aussi que ce mot fait référence à une manière de se déplacer (la reptation) qui n'est pas un critère de classification. Oiseaux et anciens reptiles appartiennent bien à un groupe qui se nomme sauropsides).
Néanmoins, si ces groupes disparaissent de la classification phylogénétique, il n'en reste pas moins que les noms restent dans la vie courante et une partie de la biologie s'en sert encore. Le "pape" de la classification en France, Guillaume Lecointre, explique fort judicieusement dans plusieurs de ses ouvrages que si le groupe des poissons en tant que tel disparaît, le mot "poisson" ne doit pas être abandonné. Il ne s'agit pas de manger de l'actinoptérygien encore moins d'aller l'acheter chez l'actinoptérygiste, qui vend parfois d'ailleurs du chondrichtyen quand il vous propose de la raie ou de la roussette.
Nous connaissons la même chose avec le mot "légume" qui n'est pas un classement botanique mais que l'on peut proposer en précisant que c'est un classement culinaire et ensuite observer ce que sont les légumes (feuilles, fruits, fleurs, bourgeons, tiges, racines, bulbes, tubercules...)

C'est pourquoi, bien que je milite pour l'adoption de la classification phylogénétique en 6-12 ans, je n'ai pas modifié la présentation des puzzles de zoologie pour les 3-6 ans. Ces puzzles amènent à des premières considérations de classification qui sont incomplètes mais pas fausses.
En 6-12, après avoir étudié la morphologie du poisson avec les puzzles en 3-6, les enfants découvriront que les poissons appartiennent à différents groupes en fonction de l'ossification de leur squelette ainsi que de la structure de leurs nageoires.
De même, les enfants découvriront que le groupe "oiseaux" devrait être réintégré au groupe qui comporte les reptiles, celui-ci étant "paraphylétique" (en l'occurrence, on en a exclu un morceau). Les enfants de 6-12 ans qui ont eu la chance de vivre le 2ème grand-récit apprennent alors avec délice que les oiseaux et les crocodiles forment un groupe à l'intérieur du grand groupe des sauropsides et que les oiseaux sont les seuls survivants des dinosaures.

Le livre vous propose de garder les 5 puzzles traditionnels et de nommer "actinoptérygiens" les poissons et "chéloniens" le groupe des tortues et de fabriquer rien moins que 10 puzzles supplémentaires: un crustacé, un  myriapode, un annélides, un arachnide, un échinoderme, un mollusque, un squamate, un insecte, un chondrichtyen, un crocodilien.



C'est vraiment sur ce point que je suis le moins d'accord avec le livre. En 3-6, rester au niveau des 5 groupes de vertébrés linéens me semble suffisant. D'ailleurs, le livre ne préconise pas de dire que le poisson est un actinoptérygien à ce stade et conseille de ne présenter les noms qu'à partir de 6 ans.

Ce qui ne me semble pas judicieux c'est de vouloir multiplier les puzzles pour préparer un activité de 6-12. S'ils sont effectivement destinés aux 3-6, alors l'observation réelle des insectes, myriapodes, arachnides et mollusques du jardin et de la maison suffisent ainsi que les récits des animaux.
Si on veut les utiliser aussi en 6-12 (ce que le livre ne propose pas explicitement, d'ailleurs), alors je pense que ce serait une erreur en terme de compréhension des plans de développement, une des missions de l'éducateur étant d'amener l'enfant à l'abstraction, pas de multiplier le matériel autour de lui.
En conclusion, personnellement, je me contente des 5 puzzles des vertébrés en 3-6 et je n'ajoute même pas de puzzle d'insecte comme tant de boutiques chinoises essayent de nous en vendre. Les occasions d'étudier des arthropodes réels sont nombreuses.

Après la partie sur les puzzles, le livre aborde des activités tout à fait importantes et intéressantes: les lieux de vie et les cycle de vie.

Le chapitre se conclut sur des propositions très intéressantes d'initiation à la classification, à réserver aux 6-12, évidemment.



Le corps humain


L'avant-dernier chapitre aborde le corps humain et la santé avec une série de propositions bien faites qui visent selon moi les 5-8 ans.



Physique-chimie


Il est un peu dommage que ce dernier chapitre soit si petit. Les activités sont pertinentes et adaptées aux 3-6 mais en tout petit nombre. On complètera donc utilement le livre avec le joli coffret de Charlotte Poussin sur les expériences à faire en 3-6 ans.


En conclusion?

Alors, on l'achète ou pas?
Eh bien si vous êtes en recherche d'activités scientifiques (surtout en botanique et zoologie) avec vos enfants, oui!
Vous allez y trouver beaucoup de choses intéressantes. Prenez juste le temps de bien faire la distinction entre les activités qui s'adressent à des 3-6 et celles à présenter plutôt après 6 ans.
Si vous souhaite l'acheter, n'oubliez pas, c'est directement sur le site de l'école vivante.
Bonne lecture.

3 commentaires:

  1. MERCI Marie-Hélène : j'attendais ton retour et pense l'acheter puisqu'il me servira aussi en 6-12 !!!

    RépondreSupprimer
  2. Je suis comme Marie-Hélène : j’aime aller au fond des choses. Cela m’a donné envie de relire ce très bon article de façon précise et approfondie pour faire un vrai bilan. C’est comme ça que nous avançons ! Et j’ai eu envie de vous faire partager le résultat, parce qu’il m’a réjouie 

    Contre :
    « Une partie des activités s'adresse plus aux 6-12 ans qu'aux 3-6 ans […] Les activités de repérage sur la carte et d'utilisation de la boussole - La dissection de la fleur - L'utilisation des clés de détermination - 10 puzzles supplémentaires : rester au niveau des 5 groupes de vertébrés linéens me semble suffisant »

    Pour :
    « Pour celles et ceux qui ne sont pas très au fait de LA NOUVELLE CLASSIFICATION, le livre présente DE MANIERE SIMPLE ET PRECISE les différences. »

    « ce joli ouvrage à la mise en page très agréable, comme tous les ouvrages de la collection »

    « bon nombre de bonnes activités »

    « Les auteurs insistent sur l'importance pour l'enfant d'entrer en contact réel avec la nature, même si c'est parfois compliqué quand on vit en ville et c'est absolument juste. »

    « Le jeu du silence de la nature et le jeu de l'explorateur, proposés dans le livre et très sensoriels, seront très adaptés aux 3-6 ans. »

    « Dans les prolongements de la sortie, le tri vivant/non vivant est également très pertinent dès le 3-6. »

    « Globalement, la présentation des puzzles et des nomenclatures est bien faite »

    « La présentation du cabinet des feuilles est bien faite. »

    « le livre aborde des activités tout à fait importantes et intéressantes: les lieux de vie et les cycle de vie. »

    « L'avant-dernier chapitre aborde le corps humain et la santé avec une série de propositions bien faites qui visent selon moi les 5-8 ans. »

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ce condensé de l'article.
      Je préciserais juste qu'il n'y a pas de "contre" mais plutôt des points positifs et des points négatifs, qui sont en faits surtout des points à préciser. Plus j'avance et plus la prise en compte des plans de développement me semble importante pour le respecter.
      Donc à part les puzzles supplémentaires (qui ne sont ni du 3-6 ni du 6-12), toutes les activités de ce livre sont valables et intéressantes à condition de bien savoir à qui les présenter.

      Supprimer