Le contenu de ce blog est le reflet de mon cheminement dans la pratique de la pédagogie Montessori et n'engage que moi.
Il ne saurait se substituer à une formation de qualité.
Toutes les photos et les textes sont ma propriété. Nul n'est autorisé à les utiliser sans mon autorisation expresse.

samedi 30 janvier 2010

Atelier de Géographie




Ce samedi matin, nous avions rendez-vous avec Kikabeille, Sibylle et Dya pour une séance spéciale de Géographie. C’était la première fois que je prévoyais ainsi une séance de 2 heures dans laquelle les enfants choisiraient peu leurs activités et auraient à adhérer à un programme proposé. Je me demandais donc comment cela allait se passer. Et bien, je dois dire que ce fut un moment très agréable.


J’avais prévu une séance regroupant les présentations de base de la Géographie Montessori. Clémence connaissait déjà tout cela mais a été captivée par la séance. Kikabeille avait déjà vu une partie des présentations mais semblait tout découvrir avec intérêt. Sibylle et Dya ont paru connecter tout un ensemble d’informations qu’elles avaient déjà par ailleurs.





Nous avons donc commencé par le globe rugueux. Il faut bien entendu expliquer à l’enfant qu’on a réduit très fortement la taille de notre planète. On peut utiliser tout ce qui fait sens dans l’histoire de l’enfant: un pull qui a rétréci au lavage, les figurines d’animaux... Aujourd’hui, j’ai expliqué que le globe était une sorte de figurine de la terre, mais que si on avait réduit la figurine de vache autant qu’on avait dû réduire la terre, on ne la verrait plus. La comparaison a fait son impression.
Le 1er globe est l’occasion de donner les termes «globe», «terre», «eau» et d’évaluer par le toucher le rapport de surface entre la terre et l’eau. J’ai aussi apporté les termes «Nord» et «Sud».





Les enfants ont vite vu que le globe n’était pas l’outil idéal pour voir les continents: on ne peut jamais tous les voir en même temps, il faut soulever le globe pour voir l’Antarctique. Comment donc procéder pour que cela soit plus pratique?
J’ai donc sorti 2 disques de papier crépon (du diamètre des cercle du planisphère) et j’ai demandé aux enfants de m’aider à emballer le globe avec. Nous avons vite constaté que ce n’était pas facile et que ça faisait de plis. J’ai alors pris les disques de papier et je les ai plaqués sur le puzzle du planisphère. «Et voilà, j’ai mis la sphère à plat! C’est le «plani-sphère». «Plani», ça veut dire plat. «Planisphère», c’est la sphère à plat»
-»Ah oui!» se sont écrié les filles qui se sont empressées de sortir les éléments du puzzle pour les comparer aux formes peintes sur le globe.




Après tout ce temps très encadré, je les ai laisser manipuler le puzzle ensemble. Nous avons redit le nom des continents. J’ai sorti la carte du planisphère et elles ont placé les pièces du puzzle dessus.




Le moment est alors arrivé de montrer les formes de la terre et de l’eau. j’étais bien contente de moi: pour éviter de prendre trop de temps, j’avais préparé à l’avance mes 3 plaques d’argile aux bonnes dimensions et je les avaient stockées sur du papier sulfurisé. Au moment de la présentation, je n’avais plus qu’à détacher ma plaque du papier et à l’installer dans un bac.
Les filles ont beaucoup aimé ce moment. Le vocabulaire autre que île» et «lac» leur est un peu passé au dessus de la tête, mais elles se sont régalées à mettre en ambiance chaque petit bac en y mettant bateaux, coquillages, feuillages (pour figurer les arbres), maisons, animaux. Je les ai laissées prendre tout leur temps car elles avaient besoin de décompresser après tout ce temps d’attention soutenue.





Ensuite, j’ai sorti les formes rugueuses que nous avons mises en regard de chaque bac puis j’ai sorti le puzzle de l’Europe et nous avons essayé de retrouver quelques unes de formes vues. «Détroit» et «péninsules» ont eu l’air d’être assez bien passés. J’en ai profité pour expliquer comment travailler le puzzle de l’Europe.

Nous nous sommes alors réunies une dernière fois toutes ensemble autour de la table de présentation. J’ai fermé les volets et j’ai montré le jour et la nuit.
Pour cela, il faut prendre le globe rugueux , une lampe avec un abat-jour de type lampe d’architecte et un cylindre de papier noir pour mieux concentrer la lumière. L’ampoule doit se situer au même niveau que le globe.
Le résultat est impressionnant: le contraste jour/nuit est très visible et on perçoit même les phénomènes d’aube et de crépuscule.




Pour terminer, les filles ont travaillé individuellement avec les cartes-puzzles ou à faire un coloriage de planisphère en utilisant les couleurs du globe. Dya en a même profité pour travailler son cube du binôme. A midi et quart, chacune était absorbée dans son travail, mais il était temps d’arrêter la séance: les papas étaient arrivés et il était temps de rentrer déjeuner.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire