Le premier noeud avait été présenté dès le mois de juillet 2008. Ça n’avait pas été très facile, mais Clémence en était assez rapidement venue à bout avec une grande fierté. J’avais ensuite attendu pas mal de temps avant de présenter les boucles.
A l’automne 2008, Clémence reprenait régulièrement le cadre et, en décembre, commençait à vouloir bidouiller toute seule des boucles.
J’ai donc présenté les boucles il y a un peu plus d’un an. Comme je m’y attendais (et comme il est normal), l’exercice s’est avéré extrêmement complexe. Et Clémence n’a pas repris le cadre...
D’une part, à cette époque, elle était en pleine explosion de l’écriture, de la lecture et de la numération, d’autre part, elle n’avait pas encore suffisamment intégré le besoin de s’entraîner pour réussir et la possibilité de remettre le cadre à l’étagère sans avoir réussi.
Pendant plusieurs mois, le cadre a été délaissé. Puis au début de l’été dernier, nouveau regain d’intérêt. J’ai évidemment re-présenté le noeud. Même avec l’esprit absorbant, un enfant ne peut pas avoir gardé en mémoire les éléments nécessaires pour réussir un noeud 6 mois plus tard s’il ne l’a pas mis en pratique.
A ce moment-là, des choses ont commencé à progresser. Les boucles n’étaient toujours pas là, mais Clémence a accepté de s’entraîner quelques fois. Puis les vacances sont arrivées...
Depuis la rentrée, je rappelle régulièrement à Clémence l’existence du cadre des noeuds. Jusqu’alors, aucun succès!
Et puis, cette semaine, elle m’a dit: «D’accord, mais tu me remontres une dernière fois.»
Effectivement, ce fut la dernière fois. Clémence a travaillé d’arrache-pied, a réussi à faire une première fois les 5 noeuds qu’elle s’est empressée de défaire pour recommencer plusieurs fois de suite.
Maintenant qu’elle sait qu’elle y arrive, elle le reprend régulièrement pour peaufiner sa technique et acquérir l’automatisme du laçage.
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