10 jours déjà que je n’ai pas écrit sur mon blog!
Et pourtant, ce n’est pas faute de nouveautés... Je suis en ce moment dans une frénésie de réalisation de nouveaux matériels et cela occupe bien mes soirées.
Clémence dévore ses lettres rugueuses avec un plaisir non dissimulé. Elle se rend plusieurs fois par jour dans sa salle de classe dans le seul but d’aller toucher et “dire” son paquet de lettres en “libre-service” (déjà 12 lettres et 15 demain). Parallèlement, elle est vraiment tout prêt d’arriver à décomposer les mots en phonèmes. Elle arrive déjà bien à dissocier les phonèmes d’une syllabe qui comporte un A, il ne lui reste plus qu’à isoler le son des autres voyelles.
Il devenait donc urgent de commencer à préparer l’alphabet mobile afin qu’elle puisse composer ses premiers mots dès qu’elle aura franchi ce stade.
J’ai donc sorti les gabarits en bristol qui m’avaient servi pour les lettres rugueuses et je les ai peints avec la même peinture que les tablettes des lettres rugueuses. Ensuite, j’ai scanné mes lettres colorées, je les ai imprimées (10 fois pour les voyelles et les consonnes les plus courantes, 5 fois pour les autres consommes), j’ai plastifié les feuilles et il n’y a “plus qu’à” découper...
Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez télécharger les feuilles à imprimer en version PDF en cliquant ici : page1 - page2 - page3
Utilisez les lettres à la fois pour l’alphabet mobile et pour fabriquer les lettres rugueuses.
Par ailleurs, les lettres rugueuses ont développé une envie nouvelle de graphisme. J’ai trouvé une collection intéressante de livres-ardoises chez Bordas pour travailler le graphisme et le tracé des lettres cursives. Je lui ai montré le livre consacré aux graphismes il y a quelques jours, me demandant si elle allait accrocher...
Eh bien cela lui a beaucoup plu! Et surtout, le fait que l’on puisse effacer son travail et le recommencer est la vraie bonne idée de cette collection. Par rapport à d’autres travaux qu’elle a pu essayer de faire sur des livres d’activités en papier où le travail raté reste indélébile, la possibilité d’effacer et de s’exercer plusieurs fois jusqu’à un résultat satisfaisant l’ont vraiment “libérée”.
Jamais encore elle ne s’était adonnée à un travail de graphisme avec autant d’intensité et aussi longtemps. Elle m’a d’ailleurs demandé le livre tout à l’heure.
Ces derniers temps, Clémence semble attirée par la numération. Il était donc temps que je peigne enfin le jeu de tasseaux découpés qui était stocké depuis quelques temps à la maison. J’ai en d’ailleurs fait découper un autre jeu que je peindrai en bleu et rouge lorsque les barres seront associées aux chiffres. Pour le moment, il s’agit d’un travail sensoriel.
La présentation est la même que pour l’escalier marron: on amène toutes les barres sur le tapis (on les tient à 2 mains, verticales) et on les pose en désordre. On sélectionne ensuite la barre la plus longue et on la compare à toutes les autres. On la place en haut à gauche sur le tapis et on passe le doigt sur toute la longueur (de gauche à droite). On répète le même processus pour toutes les barres en laissant l’enfant travailler à partir de la 3ème ou 4ème barre. Ensuite, passe le doigt au bout des barres en suivant le mouvement d’escalier qu’elle dessine puis on prend la petite barre et, comme avec l’escalier marron, on constate qu’elle remplit l’espace de longueur entre 2 barres.
Pour ceux qui s’étonnerait de la couleur des barres qui sont généralement vendues rouges sur les sites, elles étaient originellement bleues dans les Maisons des Enfants. Si j’ai bien compris, Maria Montessori en a refait faire des rouges pour les enfants qui avaient besoin de les reprendre à l’école élémentaire...
11 juin 2008
Mon dernier gros travail de ces derniers jours à consisté en la réalisation de la table de Pythagore.
Je reviendrai plus tard sur ce matériel présenté de manière sensorielle vers 3 ans et demi et qui permet de représenter les tables de multiplication.
Le matériel est assez simple à réaliser soi-même mais demande un peu de patience. Il faut du carton fin ou du papier épais (j’ai utilisé du papier spécial pour peinture acrylique) puis dessiner tous les rectangles et carrés correspondant aux multiplications. On les peint ensuite aux couleurs du matériel de perles utilisées pour le calcul et on découpe (pour ma part, j’ai découpé les rectangles avant de les peindre.)
La partie la plus complexe réside dans la réalisation de la boite pour ranger tout ça. J’y ai passé beaucoup de temps, mais je suis très fière du résultat...
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