Une séance extraordinaire

Il y avait atelier avec Sibylle et Dya aujourd’hui. Mais la nouveauté, c’est que Kikabeille était aussi de la partie. 

Depuis que nous nous sommes rencontrées, Kikabeille a toujours eu l’occasion de manipuler du matériel quand elle venait chez nous. Après des débuts un peu difficiles qui ont imposé que je délocalise le matériel dans le salon, Kikabeille a eu une période d’intérêt intense pour les activités, notamment de vie pratique. Puis elle a progressivement délaissé le matériel, refusé que je lui présente de nouvelles activités pour s’intéresser avec passion à toutes les activités créatives de la classe (gommettes, collage, découpage, dessin...) et avec un intérêt plus mesuré aux activités culturelles (botanique, géographie, physique...).

A la fin du mois d’août, la maman de Kikabeille avait constaté qu’elle semblait plus réceptive à de nouveaux apprentissages et m’a proposé de l’intégrée à l’atelier du mercredi. Nous avons donc d’abord fait une première séance de rentrée avec juste Sibylle et Dya il y a 15 jours pour qu’elles retrouvent bien leurs marques et aujourd’hui avait lieu la première séance avec 4 enfants (et 3 mamans! autant dire que la place était comptée!).

Kikabeille était venue chez nous quelques jours auparavant pour notre rencontre hebdomadaire et avait manifesté un désir nouveau d’utiliser du matériel qu’elle n’avait plus touché depuis bien longtemps. Elle avait même parlé de faire la Tour Rose alors que, ces derniers mois, il y avait un blocage total autour de cette activité...

Une journée ordinaire

Le rythme de travail mis en place depuis la fin du mois d’août commence à être bien rodé. 

Le matin, les filles se réveillent entre 8h et 8h15, elles prennent le temps de prendre leur petit déjeuner (je déjeune plus tôt avec leur papa alors j’en profite pour m’occuper du linge ou faire du ménage). Puis elles montent s’habiller, se débarbouiller, se laver les dents et se coiffer. Elles ont à peine besoin de moi pour le faire (même Pauline se débrouille très bien toute seule). Cela leur prend prend pas mal de temps, mais je préfère qu’elles le fassent elles-même (c’est finalement déjà du “travail” et je n’ai pas de raison de leur mettre la pression puisque nous n’avons aucun horaire imposé. Je ne les rappelle à l’ordre que lorsqu’elles font objectivement autre chose.)

Les filles plient leur pyjama et les rangent dans leur “case” et Clémence commence à comprendre qu’il est bon de passer un coup d’éponge sur le plan de toilette et dans le lavabo quand la toilette est terminée.

Nous essayons de démarrer la séance du matin entre 9h15 et 9h30. Il faut généralement que j’annonce que la classe commence pour qu’il y ait mise au travail. Mais ce matin, à ma grande surprise, Clémence qui était prête la première s’est mise au travail toute seule! Et pour faire des additions, en plus! Pas pour de la vie pratique, comme c’est généralement le cas en début de séance!

La passion des puzzles

Cet après-midi, j’ai présenté à Clémence le puzzle de l’Europe. Elle voulait que je lui donne tout de suite le nom des pays, mais j’ai pris garde à ne pas sauter d’étapes dans ce travail. Les puzzles de Géographie se travaillent d’abord sensoriellement. Eventuellement, l’enfant peut même ne pas savoir ce qu’il représente. La présentation est simple, la même que pour le puzzle du planisphère en fait, mais vu qu’il y a beaucoup plus de pièces, il est vraiment important que l’enfant comprenne qu’on ne sort pas tout, sinon, il sera incapable de refaire le puzzle.

Un petit lapin...

Ce matin, j’ai amené dans la classe du papier spécial pour la calligraphie. Je l’avais récupéré il y a longtemps sur un site qui mettait à l’époque ses fichiers à dispositions gratuitement (maintenant, il faut payer une “cotisation” annuelle pour accéder aux fichiers...). Le papier présente une bande bleue pour écrire le corps des lettres et 2 lignes au-dessus et au-dessous pour indiquer la limite des jambages et des hampes.

Le papier de calligraphie a immédiatement séduit Clémence qui a essayé d’écrire le mot “océan” puis le prénom de sa soeur:

Une matinée très sensorielle

Cela a commencé avec Pauline qui s’est positivement régalée avec les blocs des cylindres dès le début de la séance.

Travail sur la ligne avec plateau

En début de séance, j’avais montré à Pauline comment marcher sur la ligne. Du coup, en fin de séance, Clémence a voulu marcher sur la ligne, elle-aussi, mais avec une difficulté supplémentaire: elle a demandé un plateau sur lequel j’ai placé un pot de crayons.

Construction du langage

Parallèlement à l’entrée dans la lecture, Clémence organise son langage. Depuis les débuts de la parole, son vocabulaire ne cesse de s’accroître de manière naturelle. En Montessori, nous profitons de la formidable facilité donnée par la période sensible du langage pour l’enrichir systématiquement et très précisément. Les cartes de nomenclatures simples ainsi que celles de botaniques et de zoologie y contribuent. Il y a également les leçons en 3 temps autour du matériel.

La chaîne de 100

Clémence savait que j’allais lui présenter bientôt ce matériel et elle était impatiente. Mais, nous avons pris le temps de continuer à travailler sur la 2ème table de Seguin avant. Il fallait que Clémence finisse de bien intégrer le passage des dizaines entre 60 et 99. Nous avons également travaillé la lecture de nombres sur la table puis fait des dictées de nombres.

En début de semaine, le comptage de 60 à 99 sur la table de Seguin était bien acquis, nous pouvions donc passer à la fameuse chaîne!

Bilan des activités de Pauline

Depuis septembre, Pauline est dans la classe avec nous tous les matins. Cela n’est pas toujours évident car elle n’a pas encore 2 ans et demi. Elle encore plus dans la catégorie des “bambins” (“todlers” en anglais, de la marche assurée à l’âge de 3 ans) et nécessite des activités et une attitude un peu différente du 3-6 ans.

Formes à clouer

Dans ma dernière livraison de matériel, il y avait un jeu de formes en bois colorées à clouer sur une plaque de liège. On peut suivre un modèle ou inventer.

J’ai présenté cette activité à Clémence cet après-midi: cela l’a enchantée. Il y est même revenue 2 fois!

On continue le Sensoriel

Ce n’est pas parce que Clémence en est à faire des additions et des soustractions et débute la grammaire qu’elle en a fini avec le Sensoriel.

Il y a des activités qui l’intéressent beaucoup, d’autres dont elle n’a pas encore vu toutes les étapes, d’autres encore que je n’ai pas encore eu le temps de présenter.

Un sac et un volcan

Au menu de cet après-midi, il y avait 2 activités que Clémence affectionne particulièrement: la couture et l’expérience du volcan.

Des vertus du "soin de l'ambiance"

Après son petit travail de construction, Pauline n’arrivait pas à trouver de quoi s’occuper. Elle tournait en rond et mes propositions ne la tentaient pas. J’ai alors pensé à ce que fait Paula Polk Lillard dans “Montessori in the classroom” lorsqu’un enfant ne sait pas quoi faire: elle lui propose de faire l’une des activités de ce que l’on appelle “le soin de l’ambiance”: balayer, laver, épousseter etc...

De l'importance du mobilier

M. Montessori insiste beaucoup, dans ses ouvrages, sur le soin que l’éducateur doit prendre de l’ambiance. Il doit veiller à ce que les choses soient rangées correctement et facilement accessibles pour les enfants. Le matériel doit être adapté et, autant que faire se peut, beau.

Evidemment, après, chacun se débrouille comme il peut, avec ses moyens financiers  et “bricolistiques”.

Des 8, des 9 et des 5

Clémence travaille toujours sa mémorisation de l’addition, mais elle voit bien qu’elle ne fait pas ses 8 et ses 9 correctement. Rien d’étonnant à cela: la graphie du 8 demande une bonne dose de repérage dans l’espace, son point faible.

Rentrée de l'atelier du mercredi

Aujourd’hui Sibylle et Dya ont retrouvé le chemin de l’atelier Montessori. Dya est maintenant au CP et Sibylle en Grande Section. Les 2 petites filles sont ravies d’aller à l’école pour retrouver leurs copines, mais apparemment s’ennuient un peu en classe...

Contrairement aux dernières fois, Sibylle était pleine d’entrain pour choisir ses activités et Dya ne savait pas trop  par où commencer.

Ecrire sur l'ordinateur

Il y avait une petit fille en atelier chez nous cet après-midi. Une fois la séance terminée, je me détendais en parcourant le forum Montessori lorsque Clémence m’a demandé si elle pouvait écrire avec l’ordinateur.

Je lui avais déjà proposé de le faire au mois de janvier, mais nous n’avions pas renouvelé l’expérience. Aujourd’hui, Clémence a passé un long moment à écrire divers mots qui lui venaient en tête. Elle à appris à se servir des touches d’espace, d’effacement de saut à la ligne, ainsi que des flèches pour placer le curseur à l’intérieur d’un mot et ajouter ou effacer des lettres.

Elle a été ravie de découvrir le pavé numérique et la possibilité d’écrire des additions.

Soleil des couleurs

Ce matin, après les mathématiques, Clémence a voulu se mettre à la 3ème boite des couleurs. Elle aurait bien besoin de passer encore du temps sur chaque couleur car sa mise en gradation est loin d’être parfaite. Mais comme elle a vu la figure du soleil des couleurs en photo sur d’autres blogs, elle veut faire pareil.

Langage avec Pauline

Pauline parle vraiment très bien. A 2 ans et 5 mois, ses phrases sont structurées: elles emploie présent, passé et futur (avec des erreurs, bien sûr!), utilise bon nombre d’adjectifs, du vocabulaire précis et même des subordonnées.

Elle a parfaitement repéré l’écrit et sait distinguer les signes qui sont des lettres et qui forment des mots de ceux qui sont des chiffres. Elle voudrait bien apprendre à lire elle-aussi, mais il est hors de question que je commence si tôt.

Comme tous les enfants entre 0 et 6 ans, Pauline est dans la période sensible du langage. Les mots sont des trésors pour elle. A partir du moment où elle a compris que les lettres formaient des mots, on peut comprendre qu’elle manifeste le désir de connaître les lettres. Mais il y a des étapes à ne pas brûler. Puisqu’elle aime les mots, il y en a des tas qu’elle ne connaît pas encore! Nous allons donc utiliser les cartes de nomenclature pour élargir son vocabulaire.

Passion pour les maths

Clémence aimerait bien être capable de lire “dans un vrai livre”. Elle a fait des progrès spectaculaires dans la mémorisation des graphies et dans la fluidité de sa lecture, mais ce n’est pas encore suffisant dans sa petite tête de perfectionniste. Elle a donc du mal à aller vers les activités de langage, par peur de ne pas y arriver aussi bien qu’elle le voudrait...

Les maths, eux, ne posent aucun problème. Elle s’y met facilement et avec plaisir, et en ce moment, il y a de quoi faire!

Elle est en train de terminer tranquillement la 1ère étape de la mémorisation de l’addition. Il lui fallait facilement 1 heure au début pour faire une table, maintenant, 15 à 20 minutes suffisent.

Atelier poterie

Lors de notre séance avec Kikabeille, nous avons sorti la terre et les filles ont fait du modelage.

Clémence qui a revu récemment Kirikou et les bêtes sauvages, avait très envie de faire des pots et des plats, comme Kirikou. Elle s’est lancée dans des modelages directs à partir d’une boule d’argile puis a voulu essayer la poterie en colombins que je lui avait déjà montrée plusieurs fois. Je l’ai aidée à démarrer pour le fond puis elle a fabriqué un très joli bol.

Formes de la terre et de l'eau

Après la découverte de l’addition en timbres, Clémence est passée à la Géographie. Elle a voulu refaire les forme de la terre et de l’eau.

Nous avons donc refait la présentation, un peu améliorée par rapport au mois de mars.

D’abord, j’ai pris le temps de peindre en bleu le fond de mes bacs, ce qui évite de mettre de l’eau colorée. Le résultat est visuellement très agréable (il faudra que je pense à vernir, car la peinture acrylique ne tient pas bien sur le plastique et se raye avec le couteau...)

Additions en timbres

Le concept d’addition a bien été compris grâce aux manipulation avec les perles. La mémorisation des additions utiles pour le calcul à la main est en bonne voie, il est donc temps de commencer la première étape d’entrée dans l’abstraction.

Pour cela, nous utilisons les timbres. La première étape consiste à les présenter à l’enfant, et c’est ce que nous avons fait ce matin.

Les revoilà!

Je ne pensais pas que la Tour Rose et l’Escalier Marron pourraient continuer à attirer l’intérêt de Clémence, mais si!

Elle a sorti les 2 ensemble ainsi que les cartes. Ces dernières ont été vite délaissées au profit d’essais de construction. Ma tour et mon escalier étant fragiles, j’ai dû rapidement mettre fin  aux empilements de gros cubes sur des prismes beaucoup plus fin (et ce d’autant plus que le sol de la classe est en pente!)

Clémence s’est donc rabattue sur un empilement plus classique qu’elle n’a pas pu monter jusqu’aux derniers éléments puisqu’il y a trop de pente dans la classe.

Reprise du travail avec E.

Je voulais reprendre le travail avec E. avant la rentrée des classes, mais les retards sur les travaux m’en ont empêchée. Finalement, bien que les murs de la classe soient détapissés et qu’un morceau du plafond ne soit pas enduit, nous avons décidé, avec sa maman, de reprendre l’atelier dans la classe vide et encore en chantier, plutôt que dans la chambre-classe qui aurait nécessité de passer beaucoup de temps pour tout recouvrir.

Additions avec les barres rouges et bleues

C’est un travail que l’on propose très tôt, lorsque l’enfant en est à associer les symboles aux barres. On lui donne l’idée d’addition en lui faisant chercher toutes les combinaisons de 2 barres qui font 10, puis 9, puis 8 etc...

A ce moment là, l’enfant se contente de passer la main sur chaque barre en disant, pas exemple: “8 et 2, 10”. Clémence a travaillé cela en son temps, mais je ne peux pas dire que ça l’ait passionné, à ce moment-là...

Ce matin, en allant à la danse, j’entends Clémence dire dans la voiture: “4+2, ça fait 6! Mais 3+3 aussi ça fait 6...” Et ensuite, elle a cherché un moment d’autres combinaisons qui pouvaient faire 6.

J’ai indiqué à Clémence qu’elle pouvait faire ce travail avec les barres de la table pour la mémorisation de l’addition ou avec les barres rouges et bleues.

Les activités de l'après-midi

Comme je l’expliquais précédemment, le matin, Clémence pratique essentiellement les activités Sensorielles, de Langage et de Mathématiques. L’après-midi est consacré plutôt à la Culture et à l’Artisanat.

Aujourd’hui, Clémence a découvert les vertus de la patience avec une petite activité d’archéologie offerte avec le journal “Youpi, j’ai compris” du mois de septembre. Il s’agit d’extraire d’un bloc d’argile le squelette miniature d’un mammouth. Au bout d’une bonne demi-heure de grattage et époussetage, on n’apercevait qu’un petit morceau de tibia! Il va falloir encore de nombreuses séances avant d’extraire le squelette complet!

Calligraphie sur cahier

Ce matin, Clémence a émis le désir d’écrire “papa” comme exercice de calligraphie.

Dans un premier temps, elle a sorti les lettres rugueuses et les a longuement touchées. Puis, elle s’est lancée sur l’ardoise et je lui ai montré comment attacher les lettres.

Peinture au pinceau

Pauline réclame régulièrement la peinture. Jusqu’à présent, je lui donnais de la peinture aux doigts ou à l’éponge, mais j’avais toujours des moments de sueurs froides lorsque Pauline décidait tout à coup de partir se promener avec les mains pleines de peinture... (Heureusement, j’ai investi dans des bouteilles de gouache spéciale maternelle qui se lave très bien...)

Etant donné que Pauline utilise depuis un long moment déjà “la pince à 3 doigts” pour les exercices de versé ou les blocs des cylindres, qu’elle tient son crayon de mieux en mieux  et se met à dessiner des lignes, des cercles et des escargots, je lui ai donné un pinceau aujourd’hui, en lui montrant comment le tenir.

Tabliers express

Commençons par rende à César ce qui revient à César! C’est chez l’une de mes formatrices que j’ai vu ces tabliers en toile cirée, et je me suis empressée d’en faire à mon tour.

J’ai acheté quelques chutes dans mon bazar habituel, puis j’ai confectionné des petits tabliers presque sans couture.

La soustraction II

Après la première présentation de la soustraction, j’ai fait aujourd’hui la 2ème présentation, celle qui amène l’enfant à travailler seul ensuite pour s’approprier la notion.

Hier, nous avions enlevé 3 fois des quantités jusqu’à ce que le plateau de départ se retrouve vide.

Aujourd’hui, j’ai présenté une soustraction conventionnelle: dans un grand plateau, des grands symboles qui constituent la quantité de départ. Clémence va chercher les perles à la banque et fait “la magie du nombre”. Nous mettons sur la table ce premier nombre.

Dans un petit plateau, des petits symboles qui constituent la quantité à soustraire. Clémence prend dans le grand plateau les perles correspondantes puis fait “la magie du nombre”. Nous plaçons ce deuxième nombre sur la table, à droite du premier.

Les symboles de nature de mots

Nous avons avancé dans la grammaire aujourd’hui en introduisant les symboles de nature de mots du groupe nominal. Tout commence avec un plateau sur lequel on met quelques objets semblables mais de couleur différente. Ici, c’était des fleurs en feutrine, mais ça aurait pu être des vaches, des chevaux etc... Il faut un minimum de 3 objets.

La soustraction I

S’il n’y avait pas eu les travaux et les vacances, j’aurais présenté la soustraction depuis un moment déjà. En fait, addition et soustraction se présentent presque en parallèle. Quand l’enfant est à l’aise avec l’addition en perles, qu’il a avancé dans sa 1ère table de Seguin ou qu’il commence la mémorisation de l’addition, il est bon de présenter la soustraction. Les 2 opérations sont l’inverse l’une de l’autre et travailler en parallèle la mémorisation des 2 permet à l’enfant de découvrir un bon nombre de phénomènes.

J’ai attendu que la routine de la classe soit lancée et que Clémence ait re-pratiqué un peu l’addition avec ses tables de mémorisation avant de me lancer enfin dans la soustraction.

La présentation de cette opération se fait en 2 parties sur 2 jours différents.

Tranches de trinôme

Depuis que nous avons repris nos activités dans la classe, Clémence est très intéressée par le cube du trinôme. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas repris et elle a commencé par vouloir le faire à sa guise, c’est à dire en défaisant les blocs sans se préoccuper de l’ordre dans lequel elle les enlevait et en les répandant partout sur la table.

Arrivée à ce point, elle était bien embêtée pour le reconstruire. Elle se rappelait juste qu’il fallait regrouper les blocs semblables et commencer par les rouges, mais comme elle n’avait pas fait attention à ce qu’elle faisait, elle se trouvait vite bloquée...

Leçon de découpage

Pauline vient de se prendre de passion pour les ciseaux (nous avons de la chance, avec Clémence, cela a commencé quand elle avait 18 mois! ). Ces derniers temps, je lui avais donc permis d’utiliser la paire de la boite de découpage. Je lui avais -un peu vite, il est vrai- montré comment les tenir et s’en servir et je l’avais laissée se débrouiller.

Le premiers temps, une fois les ciseaux refermés sur le papier, elle le déchirait, n’ayant pas encore bien compris le mouvement à faire.

Ce matin, j’ai pris le temps de lui faire une véritable leçon de découpage. Cela ne fait pas partie des choses que j’ai apprises en stage, mais je me suis servi de tout ce que je connais sur la manière de montrer les choses en Montessori pour faire cette présentation.

Encore raté!

Un peu vexée par son précédent serpent, Clémence décide d’en refaire un aujourd’hui, avec visiblement l’intention qu’il soit juste à la vérification. Pour être sûre de ne pas se tromper, je l’entends dire qu’elle va fabriquer un serpent “facile”, comprenez “sans change”.

Je fabriquais du matériel dans la pièce à côté pendant qu’elle travaillait et je l’entends choisir 9 et 1, 8 et 2, 7 et 3, 6 et 4, 5 et 5 et une barrette de 3 pour terminer “parce que c’est rose et que c’est joli!”

Calligraphie

Les alphabets mobiles, grands ou petits, n’ont pas un succès fou auprès de Clémence. Je crois en avoir compris la raison: pour elle, écrire, c’est écrire avec un crayon ou un stylo sur du papier. Je pense que, pour elle, écrire avec les lettres mobiles ne relève pas de l’écriture. Je lui ai plusieurs fois proposé de photographier ce qu’elle aurait envie d’écrire avec l’alphabet mobile puis de l’imprimer ou de l’envoyer par mail aux personnes concernées, mais cela ne la tente pas. Elle préfère prendre du papier et essayer d’écrire à la main.

Flotte ou coule - 2ème partie

L’après-midi, pendant la sieste de Pauline, nous faisons une deuxième séance de travail de 2h/2h30 environ. J’ai donné comme consigne à Clémence de privilégier Sensoriel, Langage et Mathématiques le matin. L’après-midi, je lui fait éventuellement une présentation qui nécessite un peu de calme puis Clémence est totalement libre de choisir ses activités notamment parmi la Vie Pratique, les Arts, l’Artisanat, le Bricolage et les expériences de Culture.

Vitesse de croisière pour Pauline

Pauline semble bien s’adapter à ce nouveau rythme de 2h/2h30 de travail tous les matins dans la classe. J’ai encore besoin de la guider dans ses choix parfois pour éviter qu’elle prenne une activité pas encore présentée. Par moment, je la vois qui tourne en rond, je lui fait des propositions et elle finit par choisir une nouvelle activité.

Table de Pythagore: 2ème étape

Mardi après-midi, pendant la sieste de Pauline et avant de partir chez Laëtitia, Clémence est soudain prise d’une envie de faire un immense serpent. Elle était prête à vider toute la boite, mais je lui ai rappelé que nous allions bientôt partir, elle s’est donc contentée d’un serpent de la longueur du grand tapis, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant.

Depuis le mois de juin, Clémence travaille le serpent avec change: elle place les barrettes dans l’ordre qu’elle veut et quand elle arrive à 10, son cavalier n’est pas forcément au bout d’une barrette. Il faut donc qu’elle compte combien de perles “il y a encore” (et non pas “il reste”, on ne fait pas encore de soustraction) sur la barrette et qu’elle mette à la place une barrette noire (et blanche) du change en plus de la barrette dorée.

Evidemment, le temps qu’elle compte tout ça, il était l’heure de partir. Nous avons donc soigneusement mis de côté les perles comptées et les dizaines obtenues pour faire le contrôle un peu plus tard. Nous n’avons pas eu le temps hier pour cause de sortie en ville le matin et de rencontre avec Kikabeille l’après-midi, mais ce matin, Clémence s’est empressée de commencer la séance en vérifiant son serpent. Elle a malheureusement constaté qu’il n’était pas juste, mais ce n’est pas grave: “elle s’entraînera”!

Immense serpent

Mardi après-midi, pendant la sieste de Pauline et avant de partir chez Laëtitia, Clémence est soudain prise d’une envie de faire un immense serpent. Elle était prête à vider toute la boite, mais je lui ai rappelé que nous allions bientôt partir, elle s’est donc contentée d’un serpent de la longueur du grand tapis, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant.

La fée électricité

Voilà près de 2 mois que nous n’avions pas vu Kikabeille. A l’occasion de nos retrouvailles, j’avais préparé des petites expériences montessoriennes autour de l’électricité.

Motricité fine

Ce matin, Clémence a passé un long moment avec les perles à repasser. Elle avait rempli son coeur aux 2/3 et comme elle n’avait pas compris qu’on pouvait repasser les perles pour les souder et garder le travail effectué, elle s’apprêtait à ranger en défaisant tout son travail.

Un fois qu’elle a compris, elle s’est remise immédiatement au travail et cette fois-ci, elle a terminé de le remplir, chose qu’elle n’avait encore jamais faite.