Voilà quelques temps que Clémence a commencé ce travail et je m’aperçois que je ne l’ai pas encore évoqué.
Le matériel de mémorisation - comme pour l’addition - est destiné à faciliter l’accès à l’abstraction. Il ne présente donc que les combinaisons que l’on rencontre lorsqu’on pose une soustraction.
Dans la soustraction nous partons d’une quantité existante. Il va falloir matérialiser cette quantité de départ sur le tableau. Les barres en bois sont là pour cela: elles vont permettre de cacher les nombres qui ne sont pas la quantité de départ sur la ligne supérieure du tableau.
Imaginons que l’on veuille faire 14-9. Nous trouvons d’abord la petite barre qui a la longueur exacte pour cacher 15,16,17 et 18 et nous la posons sur le tableau. Comme ça:
Ensuite, nous utilisons la barre rouge de 9 et la plaçons à partir du 14. Le résultat est la plus grande case qui ne soit pas occupée par la barre rouge: donc, ici: 5
Simple, non?
En plus, mode de fonctionnement suit la représentation mentale des opérations: quand j’additionne, je me représente un mouvement vers la droite et quand je soustrais, un mouvement vers la gauche. Des recherches récentes ont montré que c’est une représentation universelle.
Dernière remarque: pour le moment, nous n’utilisons que les barres rouges. les bleues auront leur utilité, plus tard.
Et maintenant, Clémence en action:
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