Avec les enfants non lecteurs, le travail du Langage passe d’abord par le développement du langage oral. Il s’agit d’abord d’apporter un vocabulaire riche et précis. Les nomenclatures, les figurines, les affiches, les observations botaniques et zoologiques sont des moyens précieux.
Mais le langage ne se résume pas au vocabulaire. Il faut aussi apprendre à structurer la phrase. Pour cela, l’exemple est le premier moyen: l’adulte se doit d’utiliser une syntaxe riche et correcte. Ensuite, on offre à l’enfant des supports d’expression.
Ce matin, Pauline s’est intéressée à des petites cartes de nomenclature représentant des tableaux. Après en avoir choisi une série (6 tableaux de Mary Cassat) qu’elle a étalé, elle a formé les paires. Ensuite, je lui ai demandé de me décrire ce qu’elle voyait sur chaque tableau. Je suis partie de ce qu’elle disait et j’ai apporté ou fait trouvé des précisions avant d’annoncer le titre de chaque tableau. Ensuite, j’ai demandé à Pauline de retrouver chaque tableau à partir de son titre.
Ce fut vraiment un joli moment d’échange très simple à mettre en place et qui permet de beaucoup travailler l’expression.
Un peu plus tard, Pauline a travaillé avec les images séquentielles. Là, c’est une autre compétence langagière qui se met en place: la structure logico-temporelle du récit qui s’appuie sur des indices graphiques.
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