Clémence aimerait bien être capable de lire “dans un vrai livre”. Elle a fait des progrès spectaculaires dans la mémorisation des graphies et dans la fluidité de sa lecture, mais ce n’est pas encore suffisant dans sa petite tête de perfectionniste. Elle a donc du mal à aller vers les activités de langage, par peur de ne pas y arriver aussi bien qu’elle le voudrait...
Les maths, eux, ne posent aucun problème. Elle s’y met facilement et avec plaisir, et en ce moment, il y a de quoi faire!
Elle est en train de terminer tranquillement la 1ère étape de la mémorisation de l’addition. Il lui fallait facilement 1 heure au début pour faire une table, maintenant, 15 à 20 minutes suffisent.
Elle travaille régulièrement sa soustraction en perles toute seule. Elle aime bien, parce que ça va plus vite que l’addition. Mais une fois qu’elle a retiré la quantité à soustraire de son plateau, elle est souvent bloquée. Il faut que je lui rappelle qu’elle doit compter son reste. Ensuite, elle place son opération sans problème sur la table.
Mais ce qu’elle préfère, sans conteste, c’est l’addition en timbres. Elle trouve son opération toute prête sur l’étagère à côté de la boite de timbres. Et quand elle a fini, elle décolle le petit bout de scotch au bas de la feuille et déplie le papier pour y lire le résultat que j’ai écrit et vérifier si le sien est juste.
Ces derniers temps, j’ai pu également constater que le travail de mémorisation fait son oeuvre: ainsi, quand elle est devant son addition sur papier et qu’elle voit qu’elle va faire 3+2 dans une colonne, elle sait le résultat et le dit avant d’avoir compté ses timbres. Bien sûr, elle ne connaît pas tous les résultats, mais déjà un bon nombre...
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